02141 Cambridge V.2
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 "Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps." Ҩ Austin&Loucian

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Bienvenue à Cambridge,Loucian Caldin Date d'inscription : 30/12/2012
Messages : 64
Loucian Caldin

MessageSujet: "Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps." Ҩ Austin&Loucian   "Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps." Ҩ Austin&Loucian EmptyMar 5 Fév - 11:02

Austin Ҩ Loucian
« Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps. »


Je tremble doucement alors que le vent vient jouer avec mes cheveux. L’hiver est bien là et moi je suis morte de froid. Je regarde le lecteur de cassette dans ma main tremblante, ainsi que la cassette dedans. Je ne sais même pas pourquoi j'ai pris ces enregistrement, témoin de ce sinistre passé...
"Loucian Steflou". C’est mon prénom mais pas mon nom. Mon père avait trop honte de moi pour donner mon nom, il ne voulait pas qu’on remonte à lui et ça fait mal. Moi qui pensais qu’il ne pouvait plus m’atteindre, je suis tellement naïve.
Après la dernière dispute avec Austin, je suis partie en week end sur Paris afin de me ressourcer, seulement mon père m’attendait dans l’appartement que j’ai gardé là-bas. Cependant il n’était pas seul…
Je me suis débattu comme une folle, j’ai frappé à tout va et au final, cela n’a fait qu’aggraver mon cas.
Internée…
Je me suis retrouvée dans un hôpital psychiatrique, subissant les piqûres les plus abrutissantes possible alors que j’ai une peur bleu de ces aiguilles, surtout de piqûres aussi menaçantes. Et puis des questions, encore et encore. Il faut parler de moi, et cela me fatigue, on me fait miroiter une sortie, puis au final on me dit que je suis trop violente et menaçante pour la vie extérieure, on se fout de ma gueule tout simplement. Je tente de m’enfuir, à plusieurs reprise jusqu’à ce que ça marche.
Je regarde autour de moi Cambridge, c’est étrange mais cela n’a pas changé. J’avance toute tremblotante dans la rue, au final, je n’ai nulle part où aller, j’ai tout perdu à cause de toute cette histoire, et pourtant, je sais exactement où je vais et je me laisse porter par mes jambes endolories. Je me demande vaguement s'il habite toujours là-bas, après tout, il est peut être partit depuis un moment déjà...
Finalement je rentre dans un immeuble et la chaleur m’envahit, je lâche un léger soupir de soulagement, mais j’ai encore trop froid. Finalement, je monte les marches et je me stop devant sa porte.
Ma respiration se fait plus rapide, j’ai l’impression que je vais avoir une crise alors que ce fichus bout de moi me semble une menace terrible, pourtant j’ai besoin de le revoir, je veux le revoir…
C'est bête parce qu'en un sens c'est de sa faute si je suis retourné sur Paris, c'est à cause de lui que je suis retourné dans cet appartement. C'est parce qu'il m'a de nouveau brisé le coeur que j'ai voulu prendre ce week end pour me ressourcer... Et puis, est-ce que je lui ai manqué ? Il avait l'air tellement déterminé à me dire adieu cette fois...
C’est ma volonté qui me permet de frapper à la porte, légèrement tout de même… Pourtant je n’attends pas longtemps avant qu’elle ne s’ouvre et que mes yeux se portent sur son visage.
Les larmes montent alors qu’il m’avait tant manqué.
Austin.
Son regard, ses lèvres qui peuvent dessiner un si jolie sourire, son odeur, son air rassurant… Tout au final. Même lorsqu'il est aussi con avec moi, je préfère revivre mille disputes que de revivre cette année dans cet hôpital sans lui, sans eux.
Je tremblote encore et je me rends compte que maintenant à quel point je ne dois ressembler à rien. A l’hôpital on portait tous la même chose. Lorsque je me suis enfuie je suis allée dans l’appartement très rapidement récupérer de l’argent et quelques vêtements… Mais c’était des vêtements d’été, ce n’est pas drôle sinon. Je ne suis pas lavée, pas coiffée, je ne sais même plus à quoi je ressemble à la fin je me coupais les cheveux toute seule.
Mais au final je m’en fou…
Un an…
Un an que je n’ai pas revu cette petite bouille, un an que je ne cesse de penser à lui, à eux alors que je sombrais encore et encore.
On m’a volé une année comme ça, en un claquement de doigt et je compte bien me rattraper maintenant que je suis libre.
Finalement j’arrive à sourire, le premier véritable sourire depuis l’hiver dernier.
- Salut…
Ma voix est rauque, affreuse même mais je ne démords pas. Mon sourire est toujours là et finalement, sans plus réfléchir, c’est dans ses bras que je me précipite, me mettant à pleurer à chaude larme alors que je murmure encore et encore son prénom, que je sanglote que je suis désolée, que je ne voulais pas, mais je prie surtout pour qu'il ne m'en veuille pas trop, pour que j'ai toujours une petite place dans son coeur. J'ai peur de sa réaction, m'a-t-il oublié, m'a-t-il abandonné comme ils finissent tous par le faire ? J'ai peur de l'avenir même s'il est si proche. Au final, c'est depuis que je suis partie que je suis ainsi.
Depuis que je me suis enfuie, j'ai tout simplement peur.
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Cambridge,Austin E. Wellinghton Date d'inscription : 19/01/2013
Messages : 27
Austin E. Wellinghton

MessageSujet: Re: "Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps." Ҩ Austin&Loucian   "Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps." Ҩ Austin&Loucian EmptyMar 5 Fév - 18:06


Loucian & Austin

Et voilà… Encore une journée qui vient de se terminer ! Je vais enfin pouvoir regagner mon appartement, retrouver Nora et passer un peu de temps avec elle. C'est devenu notre nouveau quotidien, à tous les deux. Partir travailler le matin et se retrouver tous les deux le soir. Je ne vais certainement pas me plaindre, parce que la fin de l'université, je l'ai attendu depuis tellement longtemps… D'autant plus que maintenant, Nora vit avec moi. Voir son visage tous les matins et pouvoir l'embrasser dès que je la retrouve le soir, il n'y a pas à dire… C'est le paradis ! C'est d'ailleurs ce que je m'apprête à faire ce soir. Après une bonne et longue journée de travail, je n'attends que ça. Je me dépêche donc de regagner notre logement, faisant plus ou moins attention aux limitations de vitesse. Il ne me faut qu'une dizaine de minutes pour finalement arriver au bas de l'immeuble dans lequel nous habitons. J'attrape mes affaires qui sont posées sur le siège passager et sors de ma voiture.
Une fois arrivé dans notre appartement, je dépose les quelques dossiers sur une petite table toute proche et retire ma veste. « Nora ? J'suis rentré. » La jolie blonde ne tarde pas à faire irruption de la chambre, un large sourire aux lèvres. Un sourire contagieux, d'ailleurs. Puisque automatiquement, dès que je la vois, un sourire étire également mes lèvres. « J'ai presque failli t'attendre ! » Elle s'approche alors de moi, passe ses bras autour de mon cou et se met sur la pointe des pieds afin de m'embrasser. « Ça va, si c'est seulement "presque" ! » Me répondant par une sourire, Nora se détache de mon étreinte et va dans la cuisine se servir un verre d'eau. « Alors, t'as passé une bonne journée ? » Je la vois hausser les épaules, gardant néanmoins ce grand sourire. « Ouais, ça a été. Je suis toujours sur le même dossier et ça commence à m'agacer… Mais bon, j'ai connu pire. » Je hoche la tête et rejoins à mon tour la cuisine, ouvrant la réfrigérateur. « Et toi ? » J'attrape une bouteille de coca-cola et en bois une longue gorgée. « Pareil, rien d'intéressant. » Contrairement à Nora, mon travail n'est pas aussi intéressant que cela. Être toute la journée plongé dans les dossiers de l'entreprise, c'est certainement moins passionnant que toutes les affaires qu'elle traite… Enfin, cela dit, je suis plutôt satisfait de mon emploi. Encore une fois, je n'ai aucune raison de me plaindre. Je me retourne vers Nora et c'est seulement là que je remarque qu'elle est prête à sortir. Je fronce les sourcils, essayant de me rappeler si nous devions sortir ce soir ou ce genre de choses… Aussi loin que je peux me souvenir, je ne crois pas avoir parlé d'une quelconque sortie avec Nora ce soir. « Tu vas quelque part ? » Nora termine son verre et le pose dans l'évier. « Ah oui !! J'ai oublié de te prévenir, mais je passe la soirée avec Dolce. Je t'aurais bien dit de venir, mais c'est entre fille… On va manger un truc en ville et je rentre après. » Un léger sourire apparaît sur mon visage. Évidemment, je ne vais rien dire contre ça… Nora et Dolce ont toujours été très proches et je serais certainement le dernier à vouloir les empêcher de se voir. Et puis ce qui me fait rire, c'est que ce soir, Maxwell va devoir garder Tom. Il se débrouille comme un chef, bien-sûr ! Mais depuis la naissance de ce petit, la façon dont Max s'en occupe me fera toujours autant rire. « T'en fais pas. J'ai pas non plus envie de me déguiser en fille pour absolument venir avec vous ! De toute façon, c'est bien que vous ne soyez que toutes les deux, ce soir. » Nora me lance un sourire radieux et m'embrasse une nouvelle fois. « T'es un amour. Promis, je ne rentrerai pas tard. Amuse toi bien ! » La jeune fille attrape sa veste et l'enfile, se tournant vers moi en me lançant un clin d’œil. Je m'appuie contre le plan de travail de la cuisine et croise les bras sur mon torse. « Toi, amuse toi bien ! » Un dernier sourire et Nora disparaît.

Bordel, j'ai presque l'impression de passer une soirée en tant que célibataire. Affalé dans le canapé, une bière à la main, je regarde la télévision sans forcément m'y intéresser. En fait, je m'en fous pas mal. En réalité, lorsque je me retrouve seul comme ce soir, je ne peux pas m'empêcher de penser à tout ce qui s'est passé depuis la fin de l'université, depuis notre remise de diplômes. Entre le départ de Loucian, mon emménagement avec Nora, la naissance du petit Tom, le décès de Lucas… Pour beaucoup d'entre nous, un certain nombre de choses ont changé. De mon côté, il y a une chose qui me ronge l'esprit : le départ de Loucian. Parce qu'elle a fui Cambridge par ma faute et que cela fait maintenant un an que je n'ai plus eu de ses nouvelles… Pas un appel, pas une lettre, même pas un tout petit message. Rien. Je sais que j'ai été le pire des conards, la veille de son départ. Je sais que je lui ai une fois de plus dit des horreurs que je ne pensais pas… Mais en aucun cas je n'ai souhaité la voir disparaître de ma vie. Que ça plaise ou non, Loucian avait et a toujours une grande importance pour moi. Seulement aujourd'hui, j'ai l'impression de l'avoir perdu et je ne sais pas si un jour, je vais la revoir… J'ai été un vrai con et à cause de moi, elle est partie. Maxwell m'en a voulu, évidemment… J'aurais aimé pouvoir rattraper les choses, mais c'était visiblement trop tard. Je m'en veux, je m'en mords les doigts… Mais je n'ai aucun moyen de la joindre. Je ne peux même pas m'excuser et c'est sans doute ça, le plus terrible ! Notre relation n'a jamais été vraiment facile, en fait. Je n'ai jamais su comment me comporter avec elle. Au bout du compte, j'ai tout fait de travers. Je soupire et termine le contenu de ma bière. J'entends alors quelqu'un frapper à la porte. Surpris, je me demande qui peut venir à cette heure-ci. Je m'attends donc à ce que ça soit Nora. Ce qui m'étonne, c'est que si c'est vraiment elle, alors pourquoi frappe-t-elle ? « Nora ? T'as encore perdu tes clés, hein ? » Je me lève et me dirige vers la porte. En l'ouvrant, je découvre celle que je pensais justement ne jamais revoir… Celle à qui je pensais deux petites minutes plus tôt. Loucian. Mon coeur manque un battement. Elle a l'air tellement… changée. De la tête au pied, radicalement. A la fois fragile et perdue. Je suis paralysé, dans l'encadrement de la porte. Je la détaille de haut en bas. Un sourire se dessine alors sur son visage, un léger sourire. « Salut… » Même sa voix a changée ! Je ne bouge toujours pas d'un cil, je ne sais pas comment je dois réagir. J'ai même l'impression de rêver. Ce n'est pas possible… Loucian, de retour à Cambridge ? Et chez moi ? Alors que je suis pourtant la principale raison de son départ ? La jeune fille se précipite sur moi et se blottit contre mon torse. Elle fond alors en larmes, murmurant mon prénom de temps à autre, s'excusant aussi. Non, tout ça, c'est bien réel. Secoué par cette visite inattendue, je l'attire néanmoins dans l'appartement, resserrant mes bras autour d'elle. Quelques secondes s'écoulent, durant lesquelles aucun de nous deux ne bouge. Je finis alors par m'écarter doucement, plantant mes yeux dans les siens. « Loucian ? Je rêve pas ? T'es rentrée ? » J'ai encore un peu de mal à y croire et vraiment, je me crois en plein rêve. J'ai besoin de l'entendre me dire qu'elle est bien là …
© fiche créée par ell
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Cambridge,Loucian Caldin Date d'inscription : 30/12/2012
Messages : 64
Loucian Caldin

MessageSujet: Re: "Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps." Ҩ Austin&Loucian   "Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps." Ҩ Austin&Loucian EmptyJeu 7 Fév - 0:10

Austin Ҩ Loucian
« Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps. »


Revenante.
Je suis tout simplement une revenante. Je reviens sur mes pas alors que je marche tel un fantôme. J’ai même l’impression de rêver. Mais je me dis que non, je ne fais presque que des cauchemars en ce moment. Il y a des blouses, des piqûres, des hurlements pour au final se laisser totalement faire.
C’est donc ça être victime, être incapable de pouvoir se défendre lorsque notre ennemie est trop puissant dans cette terrible société ?
Mais maintenant que je suis libre… Enfin… Le suis-je vraiment ? Je regarde autour de moi et je me sens totalement perdu. Pourtant ce sont les mêmes immeubles. Ce sont les mêmes maisons, les enfants courent toujours. Les filles serrent leurs amoureux les embrassant tendrement, les bébés gazouillent doucement. La vie continue calmement et pourtant, en moi c’est le chaos.
J’ai l’impression que tout est une menace. Je me sens totalement perdue. Je suis comme une enfant, un bébé totalement apeurée. Je suis une proie si facile en cet instant, replié sur moi-même, tremblant de froid, le ventre hurlant de famine, le regard éteint par la souffrance.
Revenante, je sors de ma tombe, l’endroit où je fus enfermé pour y rester à jamais.
Mais j’en ai décidé autrement. Je ne voulais pas, je ne voulais plus rester là-bas. Je me mourrais tout simplement. Je ne sais même plus depuis combien de temps je n’ai pas mangé convenablement… Ce n’est pas tant la faute de l’hôpital, mais plutôt moi. Je refusais de tout manger, je crois même avoir perdu du poids. Je me souviens que des fois, Maxwell me faisait des réflexions sur le fait que j’étais peut être trop mince… Qu’est-ce qu’il dirait s’il me voyait maintenant.
J’avance dans la rue, je bouscule des personnes m’excusant à peine de ma petite voix plus triste que d’habitude.
A croire que la tristesse et la solitude doivent faire partit de mon lot quotidien.
Mon père a vraiment fait fort cette fois-là.
Moi qui pensais qu’il ne pouvait plus m’atteindre, moi qui pensais avoir eu ma vengeance en quelque sorte sur lui… et bien c’est lui qui l’a eu sur moi. C’est ainsi, il m’a punit à sa façon pour être cette pauvre fille si décevante. Tellement que l’on doit la cacher. Tellement qu’on l’a croit folle à tel point qu’elle ne peut vivre en société.
Car oui, c’est la vision qu’il a de moi. Une fille incapable du moindre jugement sans être violente. Une fille dont il a honte. Je l’ai toujours plus ou moins su, mais lorsqu’il m’a conduit à l’hôpital et que je l’ai entendu parler de moi au médecin… Bordel, j’aurais aimé que ça fasse moins mal. J’aurais tellement voulu que ces mots ne m’atteignent pas. J’aurais voulu qu’il n’ait pas autant d’impact sur moi. Mais je reste humaine, et se rendre compte de la haine aussi violente de la part de son père est toujours comme un poignard qu’il ne cesse de tourner encore et encore en plein dans mon cœur.

Me voilà devant la porte d’Austin et lorsqu’il ouvre, je me trouve totalement conne.
Pourquoi je reviens là après ce qu’il m’a dit. Ces paroles n’ont cessé de tourner encore et encore et encore dans ma tête. Au final, comme d’habitude je n’ai eu de cesse de me prouver à quel point il a raison. Il me connait trop bien, et il arrive à me balancer les pires vérités. Si je suis partis, c’était pour le fuir principalement je peux le nier. Je voulais juste un week end à moi. Un week end où j’aurais sûrement pleuré pour en arriver au même conclusion… Je suis qu’une sombre conne qui ne cessera de le décevoir… Mais ce qui aurait dû prendre un week end dura un an. Et c’est encore pire parce que tout ça, tout ce qu’il m’a dit est marqué au fer rouge dans mon coeur.
Finalement, en partant n’est-il pas mieux ainsi ? Plus de Loucian pour le mettre en colère, plus cette pauvre petite blonde écervelée et tellement pathétique. Je n’ai cessé de me consoler ainsi. Finalement, cela m’a beaucoup consolé car je sais ce que je suis, et il le sait aussi car il me l’a dit lui-même.
Bref, je le regarde et c’est qu’un pauvre salut qui sort de ma bouche… Bien pathétique mais c’est un bon début non ?
Je l’observe alors qu’il semble tétanisé. Bon sang, c’est pire que ce que je croyais. J’aurais presque envie de faire demi-tour et de courir en pleurant. Pourquoi je suis revenue… J’ai même entendu lorsqu’il m’a pris pour Nora. Il refait sa vie sans moi et c’est tout ce que je lui souhaite. Cela me prouve à nouveau que sans moi dans sa vie il est beaucoup plus heureux.
Je ne sais pas ce qui me prend au final lorsque je me jette dans ses bras. Une folie passagère, cela ne m’étonnerais même pas vu que je le suis, folle. Je le serre fort, comme pour croire en sa réalité. Son corps me semble si brûlant alors que je tremble encore de froid.
Et je pleure comme une idiote. Je ne comprends pas mais c’est ainsi, les larmes coulent toute seule. On pourrait presque croire que je suis en pleine crise. Je n’arrive pas à m’arrêter, je ne peux tout simplement pas.
Je le sens bouger et je crois même qu’il ferme la porte derrière moi. Je sens ses bras m’entourer et je rouvre les yeux comme choquée, regardant un point invisible sur son T-shirt.
Pourquoi est-il ainsi avec moi ? D’accord, c’est exactement ce que je voulais mais j’avais tellement peur…
Oui je rêve… C’est étrange, c’est vraiment ce que je voulais et pourtant, ce geste me fait vraiment douter de la réalité de cet instant…
Il me force à reculer le visage et son regard plonge dans mes yeux perlé de larmes.
- Loucian ? Je rêve pas ? T'es rentrée ?
Je me mords la lèvre inférieure comme une enfant en faute. C’est absurde !
- Austin… Je… Je suis rentrée mais… Pour combien de temps…
Je ne le lâche pas des yeux, plongeant dans son regard vert avec envie, ne voulant tout simplement pas me réveiller.
- C’est moi qui rêve hein… Comme lorsque j’étais dans le coma, je rêve que je suis de retour… Ca… Ca ne peut pas être réel… Si…
Je ferme les yeux, fronçant doucement le nez alors que les larmes coulent de nouveaux sur mes joues. Je n’attends qu’une seule chose dorénavant, que les médecins, sadiques, me réveille de ce rêve si beau, trop beau pour être vraie.
fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Cambridge,Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: "Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps." Ҩ Austin&Loucian   "Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps." Ҩ Austin&Loucian Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

"Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps." Ҩ Austin&Loucian

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Un seul être vous manque, et tout est repeuplé. Ҩ Maxwell&Loucian
» Ça t'est déjà arrivé de te réveiller au milieu d'un super rêve, et de vouloir te rendormir ?
» Formspring.me/Austin
» Austin ϟ I wish I couldn't feel a damn thing.
» You can't trust a cold blooded woman Ҩ Loucian Caldin

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
02141 Cambridge V.2 :: MASSACHUSETTS, CAMBRIDGE :: Les Quartiers Résidentiels :: Le Quartier d'Appartements & Lofts :: Nora J. Butler & Austin E. Wellinghton-