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 You can't trust a cold blooded woman Ҩ Loucian Caldin

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Bienvenue à Cambridge,Loucian Caldin Date d'inscription : 30/12/2012
Messages : 64
Loucian Caldin

MessageSujet: You can't trust a cold blooded woman Ҩ Loucian Caldin   You can't trust a cold blooded woman Ҩ Loucian Caldin EmptyMar 22 Jan - 22:07

Loucian Caldin
OPTIMISTICS SPLEENERS NIGHTHAWKS STUDENTS







Nom ⊱ Caldin. Prénom(s) ⊱ Loucian Âge ⊱ 21 ans Date et lieu de naissance ⊱ 8 Août 1992 à Versailles (ouais je suis Française héhé !) Études/métier ⊱ Je suis étudiante en musique et pour payer toute mes petites affaires et bien je suis serveuse chanteuse au Junction. Statut ⊱ Célibataire Milieu social ⊱ Normal, ouais je ne roule pas sur l'or mais ce que je gagne me suffit amplement.

Oh you, sexy bastard ! ⊱ Pessimiste. ⊱ A un humour spécial. ⊱ Aime se passer sa main dans ses cheveux. ⊱ Fume un peu trop. ⊱ Passionné. ⊱ Joue du piano au moins une heure par jour. ⊱ Mystérieuse. ⊱ Battante. ⊱ Lorsqu'elle lit, elle corne ces pages préférés, et il n'est pas rare de trouver des notes au crayons à papier un peu partout. ⊱ Elle aime voler... Enfin plutôt emprunter les vêtements des gens, c'est principalement des garçons comme par exemple des vestes, T-shirt ou chemise et elle les garde en souvenir. ⊱ Arachnophobe. ⊱ Vérifie toujours trois fois si sa porte d'entrée est fermée à clé. ⊱ Joueuse. ⊱ Fait du sport et aime particulièrement courir. ⊱ Chiante. ⊱ Possède en tout dix cicatrices. ⊱ Aime se battre. ⊱ Elle n'aime pas dormir seul. ⊱ Jalouse. ⊱ Se sert souvent de son polochon comme "peluche" qu'elle serre dans ses bras en s'endormant. ⊱ Romantique ⊱ Adore les lasagnes. ⊱ A une liste de ce qu'il doit faire avant de mourir sur son frigo. ⊱ Drôle. ⊱ Adore boire un whisky coca avant de se coucher. ⊱ Sportive. ⊱ Passe des heures sous la douche. ⊱ Adore chanter sous la douche. ⊱ Gaffeuse. ⊱ Son film préféré est Edward aux mains d'argent.⊱ Attentionnée. ⊱ Cynique. ⊱ Adore se faire craquer les doigts. ⊱ Aime regarder les étoiles. ⊱ Chante souvent pour dire ce qu'il va faire comme par exemple "Je vais me laveeeeer".⊱ Possésive.
⊱ Etudiante chez les lambda, les artistes car la musique, et bien pour faire simple c'est l'amour de ma vie.

To build a home« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : “ J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. ” »




Je souffle difficilement, je n’ai pas envie de parler, c’est ainsi mais je n’ai pas le choix. Si je ne parle pas, ce sera mal non ?
- Loucian, j’aimerais que tu me parles des personnes qui comptent pour toi, celle qui peuvent me permettre de mieux te connaitre.
Ma respiration se fait plus forte, je me braque alors qu’en fait, je ne veux qu’on ne sache rien de moi… Et pourtant, je m’entends parler, je suis incapable d’agir, j’aimerais me mettre sur pause, mais c’est impossible en quelque sorte, je suis tétanisée et je n’arrive à rien.
- Marie Caldin…
- Marie Caldin, c’est votre mère c’est ça ?
Un long silence s’installe alors que les seuls bruit que l’on peut entendre sont ceux du siège. Un bruit désagréable, affreux même, ressemblant presque au cri intérieur qui refuse de sortir.
- Loucian, c’est votre mère n’est-ce pas ?
- Ma mère, celle qui fut plus ou moins là pour moi.
Ma voix est si rauque que j’ai peine à croire que c’est la mienne.
- Ma mère était professeur de littérature française. C’est lors d’un forum de littérature qu’elle rencontre mon père. Lui, cet homme dont j’aurais préféré ne jamais connaitre l’existence. A ce qu’il parait, à cette époque il était beau, séduisant, et personne ne pouvait lui résister. Neuf mois plus tard, j’apparais, sans lui auprès de moi… Une habitude désormais. Après ma naissance, ma mère sombre dans une dépression profonde que je ne comprends toujours pas. A l’âge de 3 ans, elle m’abandonne en devenant alcoolique. En grandissant j’apprends à être autonome et je me donne pour mission de tout faire pour que ma mère soit fière de moi, mais rien n’y fait.
- Comment avez-vous donc réagit ?
- Vous posez souvent des questions aussi stupides ?
- Loucian, ce n’est pas comme cela que nous avancerons !
- C’est simple, je décide donc de vivre pour moi.
Même lorsque mon père revient, elle ne redevient jamais totalement elle-même. Cette blonde si joyeuse sur les photos n’est plus que l’ombre d’elle-même et cela me rend triste. J’aurais adoré rencontrer cette femme qui semblait aussi folle que moi au lycée. Mais je n’aurais plus jamais l’occasion de pouvoir rattraper le temps perdu car elle est mort il y a déjà presque un an, m’abandonnant à son tour.

- Et votre père alors, parlez-moi de lui.
Un fou rire m’échappe, c’est plus fort que moi.
- Pour dire quoi, quel bel enfoiré c’est ?
- Loucian…
Le ton est las, mais moi je rigole de plus bel.
- J’ai vécu toute mon enfance privé de mère, et de père. Papa n’est présent que dans les lettres qu’il m’envoie régulièrement.
Papa l’hypocrite qui à l’âge de 4 ans m’abandonnant totalement pour partir aux États-Unis afin de devenir professeur à Yale.

- Vous trouvez cela hypocrite, vraiment ?
- Evidemment, vous êtes de son côté… C’est pathétique ! Cependant, je ne peux nier qu’il se rattrape lorsque je fête mes 9 ans. Il abandonne le rêve américain pour revenir vivre avec moi et ma mère à Versailles. Ma mère cesse de boire, et me revoilà avec une famille unis. Je commence vraiment à croire que la vie ira beaucoup mieux après tout ça. C’est beau la naïveté vous ne trouvez pas, tellement beau que lorsqu’on se rend enfin compte des choses, tout s’effondre autour de nous… Tout comme ma famille que j’ai cru si parfaite. Toute famille a ces secrets. Il y a peu, j’appris l’abominable vérité. Mon père, Max Duncan, a une autre famille. Pire, une autre fille. Cela ne m’a pas pris beaucoup de temps pour la retrouver, il garde des photos d’elle dans le placard. Ellen. Je la haïssais tellement pour m’avoir volé mon père pendant neuf ans. Je la haïssais car j’étais persuadée, et je le crois toujours au fond de moi, qu’il l’aime plus que moi. A chaque fois, alors que je voulais le rendre fier de moi, il me rabaisse. Je lui montre ma cabane, il me rit au nez en me disant qu’il fallait que je grandisse. Il a même voulu que j’arrête le judo. Il est persuadé que j’ai arrêté, moi j’y vais en secret. Je m’entraine toujours malgré tout ce qu’il me disait. Il lui est arrivé de dire que la fille de l’un de ces amis –tu parles- Ellen, était parfaite et que je dois prendre exemple sur elle, que je devais arrêter de faire du sport, je dois abandonner ce corbeau hideux et me concentrer sur les choses de filles, le shopping, les amis, les garçons.
- Et vous, qu’aimiez-vous ?
- La solitude ! Il n’y a rien de mieux que ça. Plus il a honte de moi, plus je suis fière. Je suis libre, et en paix avec moi-même.
Un nouveau silence alors que le stylo vole sur le papier… Non, il fait beaucoup trop de bruit, il martèle plutôt cette pauvre feuille de ses mots stupides qui vous donnent envie de vomir.
- Un corbeau, c’est intéressant ça.
- Il s’appelle Ernest. Je le trouve à l’âge de huit ans alors que je courrais dans la forêt. Je me souviens encore. J’ai vu cette tâche noire dans l’herbe et sans hésiter j’ai couru vers lui. Il était blessé et j’ai vite pris la décision de le ramener à la maison pour le soigner. Une fois guérit, il ne part pas, je ne sais pas pourquoi mais il ne veut pas m’abandonner, et il est sûrement le seul à ne pas partir sans se retourner et même s’il n’est qu’un corbeau, pour moi il représente beaucoup plus.
- Au final ce n’est pas tant la solitude que vous aimé.
- C’est vrai, c’est sûrement la présence humaine qui me rends malade, mais principalement mon père qui me donne envie de vomir, de lui cracher au visage et de l’insulter encore et encore et enc…
- J’ai compris Loucian… Poursuivez
Encore un silence alors que plus rien ne bouge… Je ne veux pas parler de lui, c’est trop douloureux et en même temps, je sens mon cœur battre plus vite sitôt son visage m’apparait.
- Matthew…
Un murmure à peine prononcé, et pourtant ça me fait tout simplement frissonner.
- Le 10 janvier 1998, j’ai six ans (et demi !!!) et je sais déjà parfaitement me mettre dans de beaux draps. Je suis à l’hôpital car j’ai encore voulu jouer au grande, j’attends depuis je ne sais même pas combien de temps, j’ai arrêté de compter au bout des 35 premières minutes. Il y a un jeune homme à côté de moi, et lorsqu’il me demande si je suis seule, j’ai presque envie de répliquer
"qu’est-ce que ça peut te faire ?"… Etrangement, je ne réponds rien sur le coup… Il doit être le seul qui ce soit inquiété pour moi, même si cela n’est que pour deux minutes. Ce n’est qu’après un moment que je réponds un léger "oui". Il me propose alors son chocolat chaud et je ne cesse de me demander pourquoi il est aussi gentil avec moi. Et au final, la réponse apparait, parce qu’il est gentil tout simplement, et rencontrer des personnes comme lui, ce n’est pas tous les jours que ça m’arrive.
Je grandis à ses côtés, prenant soin de lui alors que son père est le plus pitoyable que je connaisse, encore plus que mon père je crois. Et lui, il trouve toujours le moyen de vouloir s’occuper de moi alors que franchement, je n’ai que faire de parler de moi. Il ne cesse de me dire que je vais me tuer mais moi je m’en moque de mourir. Ce que je ne supporte pas c’est de voir tous ses bleus, tout ce sang sur ses vêtements, ses blessures alors que son regard semble parfois si distant. Tous cela à cause de son père, car lui aussi n’est pas gâté à ce niveau-là mais franchement, lui c’est pire que tout. Je déteste devoir le soigner car cela veut dire que son père l’a encore frappé, mais je le fais, car je ne supporte pas non plus de le voir souffrir. Et puis je me souviens de cette dernière nuit, de sa douceur lorsque ses doigts caressent ma peau, lorsque ses lèvres se posent sur les miennes tendrement. Il est ma première fois et je ne peux nier que je n’oublierais jamais cette nuit.

Un leger sanglot m’échappe et je hais ça, car cela ne lui échappe pas non plus.
- Que s’est-il passé ?
- Cette nuit qui est magique à mes yeux, cette nuit où lorsqu’il me tient dans ses bras, pour la première fois je me sens précieuse et à ma place, son père décide de rentrer plus tôt. Matt semble tellement mal et je le regarde partir de la chambre alors que je commence à m’habiller. J’entends tout, la voix rauque de son père, le bruissement du billet entre les doigts de Matt, mais le pire reste d’entendre les coups qu’il se reçoit. Je n’ai qu’une envie, descendre et frapper encore et encore cet homme qui ose lui faire du mal… Mais voilà, je reste immobile attendant le retour de Matt qui ne se fait pas tarder. Le pire de tout est lorsqu’il me dit de partir, je tente de parler, mais rien n’y fais ce n’est pas le moment et je pense le comprendre… Lorsque je sors de chez lui, je suis dans une colère terrible et je ne peux m’empêcher de sortir boire. J’ai beau avoir seize ans, je sais parfaitement dans quel bar je dois aller pour me faire servir. Je suis dans une colère monstre, je ne cherche que les ennuis, insultant qui ose me parler et je finis même par me battre. Je gagne, sans nul l’ombre d’un doute mais voilà il y a des mauvais perdant. C’est soir-là que je reçois une balle à l’omoplate… Je tente de joindre Matt depuis ce soir, pas spécialement pour lui parler de mon incident, mais tout simplement parce qu’il me manque, seulement il est toujours occupé… Trop occupé et cela me rend dingue, car même lorsqu’il n’avait pas une minute à lui, il a toujours trouvé le moyen de me voir même cinq minutes le soir… Deux semaines plus tard, j’apprends que l’on doit quitter la maison, que l’on déménage et je deviens folle. J’aimerais tant lui dire, lui demander de ne pas me laisser partir, de tout faire pour me retenir, mais ce serait tellement égoïste car il ne répond toujours pas. Et c’est là que je comprends… Il ne veut plus de moi, ça y’est, il m’a abandonné et je l’aime trop pour faire quoi que ce soit. Ce que je n'avais pas compris, c'est que lorsqu'il m'a dit de partir, lorsqu'il me suppli de m'en aller, c'était de facon définitive. Je lui offre sa liberté et s’il ne veut plus de moi, c’est simple, je vais disparaitre de sa vie et le laisser vivre heureux…
- Vous qui semblez si violente et égoïste, au final vous pensez plus aux autre qu’à vous et je ne comprends pas pourquoi ?
- Vous croyez sérieusement que je vais répondre à votre place ?
Encore le martèlement de son foutu stylo pendant un petit moment avant que je ne reprenne la parole, ne voulant pas m’attarder là-dessus.
- Ma demi-sœur… Ellen…Oui, celle-là même qui semble si parfaite aux yeux de mon père que ça me rend malade.
Cela m’a tellement dégouté d’apprendre que mon père m’a abandonné une seconde fois pour partir près d’elle à Yale… C’est dingue, c’est déjà tellement difficile de se faire abandonner une fois, mais alors deux… Ça vous détruit le cœur. Lorsque je m’inscris à Cambridge, ce n’est que pour un seul but, lui pourrir la vie autant qu’elle a pourris la mienne. Et ça commence plutôt bien, une belle gifle, des mots durs. J’apprends même qu’elle est enceinte et cela me fait mourir de rire. Pauvre gosse qui va avoir une mère aussi affreuse… Mais les choses change tellement vite, surtout lorsque je la pousse sans faire exprès dans les escaliers… Elle est toujours enceinte et manque de perdre son bébé.Je suis haït, on me crache dessus, on m’insulte et avec cela, je manque de perdre la vie car j’ai tout simplement voulu en finir… Mais au final, après tout cela c’est comme une renaissance, Ellen à sa fille, je suis tante et nous deux, c’est simple on apprend à vraiment se connaitre, on apprend à être des sœurs sans que Max Duncan viennent fourrer son nez là où il ne le faut pas. Enfin… Après on sait tous les deux que ce sale con ne met pas longtemps avant de réapparaître.

Il soupire fortement et moi, je reprends mon petit discours.
- Wellinghton…
Je frissonne doucement, soudainement j’ai comme froid.
- Maxwell. Je crois, je suis même presque sûre que pour moi il est mon meilleur ami. Il est le premier à venir me parler, m’inviter aux soirées alors que je ne connaissais personne et que… Avouons-le, je n’avais jamais connu ça. Il m’a offert mon premier cadeau, il m’a aidé à vivre mon premier Noël, bref, il est toujours là pour moi et ça… Je ne comprendrais jamais et je ne suis même pas sûre de vouloir comprendre. Tout ce que je veux c’est qu’il soit là, avec moi afin de me redonner le sourire… Maxwell, celui qui me connait le mieux, celui qui, même si je ne le crois pas, arrive à me faire croire pendant quelque minutes que je peux être plus que cette fille misérable que je crois être. Il me sauve la vie, et je ne parle pas de la fois où j’ai failli y passer… Sans lui il est clair que je ne serais plus de ce monde, je parle en général et je fais de mon mieux pour faire la même chose, me braquant contre tous les dangers qui le guetterait car je ne supporterais pas qu’on lui fasse du mal. Avec lui je me sens bien, je me sens utile je sais pas, j’ai pas l’impression d’être cette fille idiote que l’on rêve de tarter à tout va, ou alors il kiffe les chiantes et ça, c’est méga étrange mais… Ce serait du Maxwell tout craché tient.Parfois je me dis qu’il serait plus heureux sans moi car j’ai l’impression de ne lui attirer que des ennuis, et pourtant, je ne peux me résoudre et le laisser partir. De toute façon, on a pris cette décision à ma place.
Un raclement agacé se fait entendre et moi, je lâche un rire jaune.
- Ce n’est pas en agissant ainsi que vous le retrouverez, lui ou les autres.
- Bande d’enflure.
A peine murmuré et pourtant on peut sentir toute la haine que je leurs voue, oui c’est ça, je me sens plus seule que jamais et ils ne se rendent même pas compte que pour me faire aller mieux il faut que je les retrouve…
- Loucian… Je marque encore un avertissement, vous savez ce qu’il va se passer car c’est déjà la troisième fois !
Un long soupir m'échappe. Oui, je sais parfaitement ce qui m’attend et j’en frissonne déjà de dégoût.
- Continuons tout de même à moins que vous n’ayez finit ?
Ô non, il reste une personne…
- Austin Wellinghton.
- Wellinghton ?! Encore un ?
- Vous me laissez parler ou alors je pars maintenant !
Un ange passe et ma voix reprends alors tranquillement, nostalgiquement même.
- Je disais donc, Austin Wellinghton, ou l’homme qui en une seul nuit m’a niqué mon whisky, embrassé, frappé pour finir par m’emmener dans son lit… Oui il faut être deux pour tout cela on est d’accord et… Oui j’étais plus ou moins consentante… Mais dès le lendemain il regrette son geste, et franchement, je suis persuadée que tout ceci se termine ainsi. Seulement, je suis tombée enceinte. Il aurait très bien pu partir, après tout je ne lui demandai rien… Mais il est resté. Il faut être totalement fou pour agir ainsi, et je crois qu’il est mais je l’aime ainsi. Il veut que je prenne la décision de notre futur enfant, si futur il y a, mais je décide d’avorter. Quand j’y repense, je suis sûre que notre fille aurait été terriblement canon.
- Votre fille ?
- Je ne sais pourquoi mais… Je suis presque sûre que si on l’avait gardé, ça aurait été une fille. Et puis, même durant cette période on s’est rapproché, j’apprends à connaitre cet homme qui me semblait stupide, je me rends compte qu’il est au final fragile et qu’il ne sait pas agir avec tact. Je chérie sa douceur, son humour, même sa voix me manque. On est sortie ensemble et, je ne nie pas que j’adore ça. Je me sens plus forte à ses côtés, ça me plait de me dire que lorsque je rentre il sera peut-être là à m’attendre. Mais vous savez à force que l’abandon est mon lot… Et oui, encore une fois je fus abandonné, pour une autre fille. Ô je tente de ne pas lui en vouloir car après tout je refuse qu’il sorte de ma vie c’est aussi simple que cela… Cependant, quand j’y pense cela me fait encore mal. Les voir ensembles si heureux est tellement affreux lorsque moi je souffre, et je me demande ce qu’il peut bien lui trouver… Mais avec le temps je sais ce qu’il lui trouve, elle est belle, douce, attentionnée, souriante… Tout le contraire de moi et lorsqu’on sait cela, on ne s’étonne plus… Et même lorsqu’il est con avec moi, même lorsqu’il me brise le cœur à me sortir toute ses conneries, me faisant sentir encore plus ridicule que je suis, me rappelant bien à quel point je suis minable comparé à elle… Je n’arrive pas à lui dire adieu…
Ma respiration est plus rapide alors que je me mets à pleurer.
- Qu’est ce qui ne va pas ?
- C’est… C’est que, les derniers mots que je lui ai dit est que je le haïssais, qu’il avait qu’à aller se faire foutre et je lui disais encore une fois adieu… Je ne me rends compte que maintenant que je lui ai vraiment dit au revoir…


TAC.
Je tremble doucement alors que le vent vient jouer avec mes cheveux. L’hiver est bien là et moi je suis morte de froid. Je regarde le lecteur de cassette dans ma main tremblante ainsi que la cassette dedans. "Loucian Steflou". C’est mon prénom mais pas mon nom. Mon père avait trop honte de moi pour donner mon nom, il ne voulait pas qu’on remonte à lui et ça fait mal. Moi qui pensais qu’il ne pouvait plus m’atteindre, je suis tellement naïve.
Après la dernière dispute avec Austin, je suis partie en week end sur Paris afin de me ressourcer, seulement mon père m’attendait dans l’appartement que j’ai gardé là-bas. Cependant il n’était pas seul…
Je me suis débattu comme une folle, j’ai frappé à tout va et au final, cela n’a fait qu’aggraver mon cas.
Interner…
Je me suis retrouvée dans un hôpital psychiatrique, subissant les piqûres les plus abrutissantes possible alors que j’ai une peur bleu de ces aiguilles, surtout de piqûres aussi menaçantes. Et puis des questions, encore et encore. Il faut parler de moi, et cela me fatigue, on me fait miroiter une sortie, puis au final on me dit que je suis trop violente et menaçante pour la vie extérieure, on se fout de ma gueule tout simplement. Je tente de m’enfuir, à plusieurs reprise jusqu’à ce que ça marche.
Je regarde autour de moi Cambridge, c’est étrange mais cela n’a pas changé. J’avance toute tremblotante dans la rue, au final, je n’ai nulle part où aller, j’ai tout perdu à cause de toute cette histoire, et pourtant, je sais exactement où je vais et je me laisse porter par mes jambes endolories. Je me demande vaguement s'il habite toujours là-bas, après tout, il est peut être partit depuis un moment déjà...
Finalement je rentre dans un immeuble et la chaleur m’envahit, je lâche un léger soupir de soulagement, mais j’ai encore trop froid. Finalement, je monte les marches et je me stop devant sa porte.
Ma respiration se fait plus rapide, j’ai l’impression que je vais avoir une crise alors que ce fichus bout de moi me semble une menace terrible, pourtant j’ai besoin de le revoir, je veux le revoir…
C'est bête parce qu'en un sens c'est de sa faute si je suis retourné sur Paris, c'est à cause de lui que je suis retourné dans cet appartement. C'est parce qu'il m'a de nouveau brisé le coeur que j'ai voulu prendre ce week end pour me ressourcer... Et puis, est-ce que je lui ai manqué ? Il avait l'air tellement déterminé à me dire adieu cette fois...
C’est ma volonté qui me permet de frapper à la porte, légèrement tout de même… Pourtant je n’attends pas longtemps avant qu’elle ne s’ouvre et que mes yeux se portent sur son visage.
Les larmes montent alors qu’il m’avait tant manqué.
Austin.
Son regard, ses lèvres qui peuvent dessiner un si jolie sourire, son odeur, son air rassurant… Tout au final. Même lorsqu'il est aussi con avec moi, je préfère revivre mille disputes que de revivre cette année dans cet hôpital sans lui, sans eux.
Je tremblote encore et je me rends compte que maintenant à quel point je ne dois ressembler à rien. A l’hôpital on portait tous la même chose. Lorsque je me suis enfuie je suis allée dans l’appartement très rapidement récupérer de l’argent et quelques vêtements… Mais c’était des vêtements d’été, ce n’est pas drôle sinon. Je ne suis pas lavée, pas coiffée, je ne sais même plus à quoi je ressemble à la fin je me coupais les cheveux toute seule.
Mais au final je m’en fou…
Un an…
Un an que je n’ai pas revu cette petite bouille, un an que je ne cesse de penser à lui, à eux alors que je sombrais encore et encore.
On m’a volé une année comme ça, en un claquement de doigt et je compte bien me rattraper maintenant que je suis libre.
Finalement j’arrive à sourire, le premier véritable sourire depuis l’hiver dernier.
- Salut…
Ma voix est rauque, affreuse même mais je ne démords pas. Mon sourire est toujours là et finalement, sans plus réfléchir, c’est dans ses bras que je me précipite, me mettant à pleurer à chaude larme alors que je murmure encore et encore son prénom, que je sanglote que je suis désolée, que je ne voulais pas, mais je prie surtout pour qu'il ne m'en veuille pas trop, pour que j'ai toujours une petite place dans son coeur. Lorsqu'il referme ses bras sur moi, je n'ai plus peur, il ne m'arrivera rien tant que je suis si bien entourée, oui je n'ai plus rien à craindre. Je suis de nouveau chez moi.



Clow' / Clotilde (SANS H ! héhé )
Et bien, je m'appelle donc Clotilde (sans h sinon je mord). Je suis une licorne à crête rouge (si si je vous jures) même que Jared et Jensen sont les Dieux des licornes ! J'ai 21 ans et je suis à l'Université (ils en ont de la chance hein You can't trust a cold blooded woman Ҩ Loucian Caldin 2644948562
J'ai pour avatar la sublime, magnifique, orgasmique (oh ba ouais !) Taylor Momsen... la femme qui pourrait me faire changer de bord You can't trust a cold blooded woman Ҩ Loucian Caldin 3684806558 ... bref, ouais je l'adore et puis quand elle chante, orgasme auditif quoi *O*... et puis... "Mammifères, nous avons devant nous une scène de crime: touffe de poils, carcasse rongée, reste de brocoli. Voila ma théorie: le dinosaure attaque Sid, Sid réplique avec une branche de brocoli, réduisant le dinosaure à l'état de légume .
[...]
Bon daccord, daccord : Scénario n°2: Sid mange le brocoli, le dinosaure mange Sid, le dinosaure piétine le brocoli, réduisant le brocoli à létat de légume."

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