« Monsieur Milligan ? Votre femme est introuvable… elle a quittée l’hôpital sans l’accord du médecin laissant votre fille seule dans la chambre. Vous avez une idée d’où… » « Non ! » Nous sommes le 19 Juillet 1987 dans l’une des nombreuses chambres de l’hôpital de Vancouver – Canada. Ceci est le discours qui s’est déroulé entre mon père et une infirmière de l’hôpital le lendemain de ma naissance. Ma mère, si seulement je peux l’appeler comme ça, s’est enfuie. J’ai grandi avec l’idée qu’elle avait peur d’être mère, voir même qu’elle avait un travail très prenant au point qu’elle n’ait même pas le temps de voir sa fille et son mari, mais la vérité était tout autre. Plus tard, mon père m’apprendra que ma mère à préférée s’enfuir avec un homme plus jeune, qu’elle a voulu retrouver sa jeunesse abandonnant lâchement son rôle de mère. Mon père s’est très rapidement remis en question, lui qui aurait sûrement préférée se retrouver avec une femme à ses côtés, s’est finalement retrouvé seul avec un bambin à nourrir. Les cinq premières années je fut la petite fille la plus choyer de tout Vancouver, ayant sans cesse des vêtements impeccables sur moi, personne n’aurait pu imaginer que mon père était un papa célibataire en mal d’amour. Pourquoi cinq ans ? Simplement parce que c’est le temps pour lequel mon père n’avait d’yeux que pour moi et qu’il était célibataire. Il finit bien évidemment par retrouver une femme, différente de ma génitrice aux dires de mon père, j’aurais apprécié que ce soit le cas pour moi également. Aussi vite il rencontra cette femme qui devint ma belle-mère, aussi vite il se maria avec. Je ne sais pas si l’on peut qualifier ça de jalousie enfantine, mais autant vous dire que du haut de mes tout juste six ans, je haïssais cette grande femme brune et son regard assassin qui se posait sur moi. Une sorte de blocage s’installa, dès qu’elle m’approchait une crise de larmes s’en suivait… dès qu’elle avait un peu trop l’attention de mon père, la première connerie à faire était faite uniquement pour que mon père remarque ma présence. Habitué à vivre seule avec mon père, c’était beaucoup trop de changement à mon goût. Dans mon malheur, ma belle-mère n’était pas du genre à se laisser faire, dès qu’elle avait l’occasion de m’en mettre une elle le faisait, voulant absolument prendre la place de « mère » pour moi… ce ne fut jamais le cas. Hors de question que j’accepte l’autorité d’une femme, seul l’opinion de mon père avait une importance pour moi.

Les années passent et évidemment je prends de l’âge, ma belle-mère est toujours présente dans ma vie. Elle prends également de l’âge, mais surtout elle se croit au-dessus de tout et particulièrement de moi, si madame décide que je dois faire le ménage, je dois le faire… le pire dans tout ça c’est que ma relation avec mon père se détruit au fur et à mesure. Il s’éloigne de moi et se rapproche de ma belle mère ainsi que de son travail, dans ce que d’autres appels la famille, moi je me sens particulièrement seule. Ce n’est pourtant pas faute de travailler à l’école pour attirer l’attention de mon père. « Papa ! Papa, j’ai eu 18 aujourd’hui en mathématiques ! » « C’est bien. » Marmonnait il, bien souvent en buvant son café, en regardant la télé, en lisant le journal et quand il ne faisait aucune de ces trois choses c’est ma belle-mère qui attirait son attention. J’avais beau lui tendre mon devoir, il ne daignait pas tourner la tête pour me sourire ou même me féliciter sincèrement. C'est à cause de ses petits malaises que je ne pouvais m'empêcher de détester ma belle-mère ainsi que mon père que je portais de moins en moins dans mon coeur. Mais un évènement chamboula d’autant plus la vie familiale. A l’aube de mes 15 ans, le seul cadeau que mon père eu à m’offrir fut son déménagement en solo pour Port Angeles et il m’annonça qu’à présent mon repère allait être ma belle-mère puisque nous restions à Vancouver, toutes les deux. Autant dire que ce fut un cadeau empoisonné que j’essayai de fuir comme la peste, mais c’était déjà peine perdu. C’est à partir de ce moment là que je commençai à mener réellement la vie dure à ma belle-mère qui elle se réjouissait déjà de me faire vivre un véritable enfer en me privant de tout et rien. A l’aéroport, le jour du départ, je ne fis qu’acte de présence. Aucune larme, aucun sentiment. Mon regard était fixé sur mon père même si au fond, j’espérais qu’il change d’avis. « Au revoir ma puce ! » Je ne prononçai aucun mot, me contentant de faire demi tour en direction du parking. Autant vous dire qu’après ce départ non chaleureux, le trajet jusque la maison fut… mouvementé. C’était le début d’une longue guerre.
C’est à partir de là, que j’ai commencé à fréquenter les mauvaises personnes dans le simple but de pourrir la vie de ma belle-mère. Le monde de la drogue s’offrit doucement à moi, chose que je regrettai à partir du moment où je pris conscience de mon addiction à celle ci. Fort heureusement, je réussi à trouver un autre moyen de détruire ma belle-mère sans pour autant me détruire. J’organisai des fêtes plus gigantesques les une que les autres, ramenais tout un tas de garçons différents, même si ce n'était pas dans mon habitude, mais cela commençait à fonctionner. Plus ça allait plus ma belle-mère ne la supportait pas, elle ne pouvait même pas la regarder, il faut dire que je m'était mise à lui voler ses bijoux et ce qui lui appartenait dans l'unique but qu'elle se tire.

Dans mon plan machiavélique, j’eus très vite l’aide d’un jeune garçon… Aaron. Un an de plus que moi, le voilà qui emménage à Vancouver. Très rapidement il devient plus qu’un ami, il devient mon premier amour… deux tempéraments de feu ensemble autant vous dire qu’il ne valait mieux pas être sur notre liste noir. « Qui me dit que tu vas pas te réveiller un beau matin et vouloir que ça s’arrête ? » « Ça je peux pas te le promettre, personne le peut. » Il n’avait pas tord pourtant, je n’avais aucune envie que cela s’arrête mais on ne connaît jamais assez notre avenir. Nous étions pareils, tout deux révoltés, un peu turbulent, mais on se retrouvaient l'un dans l'autre et surtout on retrouvaient ce petit quelques choses qui nous manquaient : l'attention d'un être cher. Aaron commençait déjà à se faire remarquer pour sa violence quelques peu excessive, mais jusqu'à maintenant il ne l'avait jamais été envers moi.
Deux ans après le départ de mon père, un an après l’arrivée de Aaron, j’obtenu enfin ce que j’attendais depuis longtemps. Ma belle-mère quitta le domicile et m’envoya auprès de mon père qui vivait à Cambridge. Autant dire qu'il fut plus que surpris, apparemment il imaginait que tout se passait bien, même extrêmement bien ce qui m’intrigua je dois l’avouer ma belle-mère s'était donc gardé de raconter toutes les bêtises que j’avais faites. C'est donc en plein milieu de mes études au lycée et de ma relation avec Aaron que je fus envoyé chez mon père. J’avais pris la décision d’annoncer mon départ à Aaron de vive voix, un mauvais choix. « Ca fait chier ! Non, non, non tu dois rester je fais quoi moi hein ?! » « J’ai pas le choix. Tu n’as qu’à te retrouver une jolie petite blonde à sauter. » Evidemment j’avais dit ça avec un leger sourire en coin, sur le ton de l’humour… mais ce ne fut pas le cas pour Aaron qui me colla une gifle sans même me laisser le temps de reprendre mes esprits. Je fis demi tour, ne lui adressant même pas un regard. C’est comme ça que ma relation avec Aaron pris fin.

02141 Cambridge. Une nouvelle vie. Une vie dont les conneries ne font plus partie, à présent je veux vivre ma vie d’étudiante comme n’importe qui tout en tentant de reconstruire une certaine complicité avec mon père. Ces dernières années lycées m’ont permis de me recréer une bande d’amis de confiance mais également de connaître un peu la vie américaine qui me convenait parfaitement. L’université arriva à grand pas. Au plus grand bonheur de mon père, qui lui vivait dorénavant que pour son boulot, je fut admise à Harvard c’est d’ailleurs là bas que je fit la rencontre d’un jeune homme qui fit chavirer mon cœur. Cheerleaders pour les joueurs de football d’Harvard, je croisais régulièrement Austin Wellinghton. Celui qui deviendra mon petit ami quelques semaines plus tard et qui le restera pendant deux ans. « Je te jure que si tu fais ça Dol’… » Le jet d’eau en pleine poire et voilà qu’Austin ne pu même pas prononcer mon prénom en entier. Un éclat de rire détruisit mes abdominaux en moins de deux secondes, il n’avait cessé de me taquiner toute la journée et j’avais enfin trouvé le moyen de me venger. Un moyen radical il faut l’avouer. C’est ce genre de moment de bonheur que nous avons partager pendant plus de deux ans, j’ai arrêter de les compter tellement mes moments avec lui étaient les meilleurs depuis bien longtemps. Dès le début de notre relation j’avais également fait la connaissance de son frère jumeau Maxwell. Totalement différent de son frère, lui passait plus de temps à draguer toutes les nanas qui passaient plutôt qu’à se concentrer sérieusement dans une relation. Pourtant il était en couple avec Aileen, une cheerleader également, que je n’ai jamais réellement apprécier. Seulement ça, ça ne tenait qu’à moi. Sauf que voilà, les choses se sont dégrader…, Maxwell et Aileen se sont quittés en soit c’était logique pour beaucoup de personnes. Le problème étant que lors de leur séparation Aileen a trouvé le moyen de mentir et de prétendre une grossesse, chose qui atteignit particulièrement Maxwell. Ce jour là, je me suis montrer présente pour Maxwell, je m’entendais déjà très bien avec lui-même s’ils nous arrivaient souvent de nous engueuler pour un oui ou un non, laissant prétendre aux autres que nous ne nous apprécions pas c’était faux et nous le savions. Sauf que ce soir là, les choses dérapèrent très rapidement… dans un premier temps un baiser… pour finir par coucher ensemble, une énorme erreur au vue de notre situation.

Tout aurait pu s’arrêter là. Nous aurions pu taire cette histoire en nous jurant que ça ne recommencerait pas, le problème c’est que ce ne fut pas le cas. Ce soir là fut le début de nombreuses autres coucheries dans le dos d’Austin. Je ne saurais expliquer pourquoi, parce que je tenais vraiment à Austin, d’ailleurs je crois que j’aurais tout donner pour lui… le problème c’est que j’étais aussi particulièrement attaché à Maxwell, plus qu’il ne l’aurait fallu. Ce petit jeu dura pendant un certain temps, je me disais sans cesse qu’il fallait que j’arrête seulement voilà… Maxwell pris le taureau par les cornes. Le 14 Février. Autant dire qu’il sait choisir ses dates. « Je suis désolé Dolce. » Il venait de convoquer son frère et moi-même dehors, la première chose qu’il annonça lorsque son frère lui demanda ce qu’il se passait fut cette phrase. Autant vous dire que je compris rapidement où il voulait en venir, impossible pour moi de l’interrompre il s’était déjà embarquer dans des explications vaseuses. « Austin, avant de dire ou… faire quoi que ce soit, laisse-moi finir. Il s’est passé un truc. Quelque chose que je ne peux plus garder pour moi, quelque chose que tu dois savoir… Pour tout te dire… » Mon cœur battait de plus en plus et je crois bien que je cru mourir ce jour là. J’en voulais à Maxwell de faire ça dans mon dos, il aurait pu me prévenir me dire qu’il voulait lui dire… au final je crois que je ne l’en aurais pas empêcher. « Dolce et moi on a couché ensemble. Mais elle n’y est pour rien ! C’est moi le seul fautif, c’est moi, moi et rien que moi ! Je suis désolé… » BAM ! Ce soir là, Maxwell récolta un coup de poing en pleine figure de la part de son frère et moi j’eu le droit au pire regard qu’il puisse exister. Maxwell avait beau tenter de recoller les morceaux pour moi, j’avais juste envie de lui dire de se taire… il était hors de question qu’il prenne toute la responsabilité sur lui et comme son frère lui a si bien répondu « Même si c'est toi qui l'a séduit, elle a quand même succombé, que je saches ! Vous êtes fautifs tout les deux ! Et ne venait pas me bassiner avec vos regrets à deux balles, bordel de merde ! Fallait y penser avant ! ». Ces paroles n’ont cesser de me trotter dans l’esprit d’autant plus que ce soir là Austin eu un accident en nous quittant. Le lendemain matin, en apprenant cette nouvelle mon moral s’écroula d’autant plus. Cela faisait plusieurs semaines que je ne me sentais pas bien pas moralement, plutôt physiquement. De la fatigue, des hauts le cœur et j’en passe… ouai le verdict tomba : enceinte. Il ne manquait plus que ça, lorsque je disais que mon monde s’écroulait le mot fût bien faible.

Austin s’en alla… je ne sais où. Mes nombreux appels, messages n’y changeaient rien ce que je pouvais bien évidemment comprendre, néanmoins il me manquait… plus que tout. De là, j’entra dans une longue phase de déprime, refusant l’aide de quiconque y compris de Maxwell. J’avais beau le rejeter sans cesse, il était toujours là pour moi chose qui me faisait royalement chier… certes j’attendais son enfant, mais à ce moment là je n’avais clairement pas besoin de lui. Je voulais prendre seule certaine décision, jusqu’à ce que je prenne conscience qu’au final… Maxwell restait un véritable pilier pour moi. Je ne saurais comment vous l’expliquer mais le départ d’Austin qui aurait pu nous séparer d’avantage nous rapprocha dans un premier temps. C’est principalement ma grossesse qui nous rapprocha, contrairement à ce que certains auraient pu imaginer, il était très impliqué. Dans un premier temps je lui avais suggéré l’adoption tout en étant pas certaine de mon choix et c’est à ce moment là qu’il me surprit énormément. En m’annonçant que s’il le fallait il serait présent… forcément cette annonce ouvrit d’autres options. Au fil des semaines notre décision était prise, nous le garderons et nous nous accorderons sur ce que l’avenir nous réservera. Qui le gardera tel jour et blabla… sauf qu’un évènement coupa court à toute ces réflexions. Une fausse couche à quasiment six mois de grossesse. Une banale chute dans les escaliers pendant une soirée, des douleurs abdominales bien trop négligés et voilà. Autant vous dire que ce fut un énième coup de massue pour ma pauvre personne. Je ne saurais vous dire comment Maxwell à vécu cette fausse couche parce que nous n’en avons jamais réellement parler, comme ci c’était un sujet presque tabou mais je me doute pertinemment que ça ne lui est pas passer au dessus de la tête. Je le sais grâce à la manière dont il s’est impliqué avant et après cette fausse couche. Il a toujours tout fait pour que je garde le sourire. Après ça, nous avons tenté de revivre nos vies étudiantes banales. J’ai fréquenté d’autres personnes. Aaron est réapparu dans ma vie en venant étudier à Harvard. Évidemment notre relation était loin d’être fusionnelle à tel point qu’il lui est arriver à plusieurs reprises de me frapper sans que personne ne le sache. Il y a également eu cette fusillade dans le disquaire de Cambridge. A ce moment là, ma relation avec Maxwell était loin d’être géniale. Il avait pris la décision de s’éloigner de moi, pour une raison qui me paraissait totalement incongru et ce jour là, en le croisant dans le disquaire il avait une nouvelle fois voulu prendre le taureau par les cornes en me bloquant le chemin pour me forcer à lui adresser la parole. Bordel c’était lui qui ne voulait plus entendre parler de moi. Quoi qu’il en soit le soucis fut vite réglé lorsque des braqueurs arrivèrent dans le disquaire. Je vous épargne les détails mais en gros ce jour là, Maxwell reçu une balle dans le ventre et m’annonça qu’il m’aimait. Oui ce fut beaucoup pour une petite blonde comme moi.

Nous aurions pu finir en couple après cet incident mais ce ne fut pas le cas. Il arrive parfois que deux personnes destiner à être ensemble soit éloigner par différents éléments. En l’occurrence, je fus en couple avec Joachim et puis il y avait Aaron aussi qui compliquait pas mal de choses. A croire que j’étais la reine de l’infidélité, mais Joachim finit également par être cocu, m’attrayant dans les bras de mon premier petit ami Aaron. Bien qu’il n’était pas le plus tendre avec moi, marquant de nombreuses fois mes bras de bleus. Évidemment malgré toutes ces histoires, Maxwell restait toujours le seul présent dans mon esprit. Je ne saurais l’expliquer… il représentait tout pour moi, seulement l’histoire avec Austin restait toujours présente dans mon esprit et je ne voulais pas faire de pas de travers… une nouvelle fois. Sauf qu’à un moment il faut faire le grand saut… et ce jour là j’ai quitté mon petit ami Joachim afin d’être en couple avec l’homme que j’aimais depuis de nombreuses années Maxwell. Autant vous dire que très rapidement je redevins la fille la plus heureuse du monde, profitant allégrement des moments de bonheur qui nous étaient offert. 4 mois plus tard, un évènement vint chambouler notre petite vie… Austin. Ce fut comme un bon en arrière, tout ce que nous n’avions plus réglé il y a quelques années, devait se faire à présent mettant notre couple en danger. Non pas que mes sentiments pour Austin étaient encore présent… enfin il aura toujours une très grande importance pour moi, mais les années écoulées m’ont permis de tirer un trait définitivement sur cette histoire. A présent il fallait que je me pardonne de lui avoir fait subir cela et ça ce n’était pas chose facile. Maxwell vécu très différemment le retour de son frère, il s’éloigna de plus en plus de moi ce qui eu le don de m’énerver tout en se rapprochant de Loucian, une personne que je n’ai jamais eu l’honneur d’apprécier au vue de son comportement à mon égard. Les disputes à répétition et au final une séparation. Évidemment difficile à vivre à tel point que je pris la décision de partir pour Charlotte pendant quelques jours et à ma plus grande surprise… ce fut Austin qui se montra présent pour moi

J’eu beaucoup de mal à pardonner à Maxwell son écart avec Loucian. Cela me bouffait tellement la vie que j’avais l’impression de revivre la mauvaise période des années passés, comme ci je n’avais pas le droit au bonheur. Mais à force de courage on réussi… puisque après plus d’un mois de séparation, notre couple était de nouveau sur roue. Ce qui ne plus pas forcément à tout le monde. Depuis on s’est toujours efforcer de vivre en étant heureux. D’ailleurs nous avons ré-emmenager ensemble et au mois d’Octobre une autre nouvelle vint quelques peu chambouler notre vie. Maxwell avait déjà eu quelques semaines auparavant un accident de voiture avec Loucian, j’eu beaucoup de mal à le supporter à tel point que je me sentais incapable de bouger. Pourtant chaque jours, je me levais pour aller à son chevet seul endroit où je réussissais à dormir bien qu’il soit dans le coma. Une période encore difficile durant laquelle Austin se montra présent pour moi. Et alors qu’il finit par se réveiller, je crois revivre, respirer… ce n’est pas pour autant que je retrouve le sommeil, mais au moins il est en vie et c’est ça le plus important. C’est ce que j’appelle le contre coup de l’accident qui me torture la vie, je suis quasiment malade tout les jours, j’ai mal partout et en plus de ça je suis incapable de dormir à tel point que j’ai l’impression d’être un zombie. Ce n’est pourtant pas un contre coup… mais une grossesse qui me rend dans cet état. Autant vous dire que je suis à la fois heureuse et inquiète lorsque j’apprends cette grossesse. Maxwell sors tout juste de l’hôpital et je ne veux pas lui imposer ça en plus de sa rééducation pourtant mise à part ça, je suis plus qu’heureuse. « T’as des nausées, t’es fatiguée, j’vois pas ce que ça peut être d’autre qu’une maladie. T’es allergique à quelque chose, peut-être ? » Je crois que j’aurais beau mettre tout les indices sous le nez de Maxwell il n’aurait pas forcément penser à une grossesse… je n’y aurais pas penser non plus d’ailleurs. Le truc c’est que malgré mon stress pour lui annoncer il trouvait le moyen de me faire rire. « Tant que t’es pas allergique à moi, je considère que c’est pas trop grave ! » « Rassure toi, je suis loin d'être allergique à toi. En fait, depuis un mois environ il semblerait que je sois... enceinte ! » le mot est lâché ! Maintenant la seule chose qui me tracassais était sa réaction, je ne cessais de le fixer attendant patiemment sa réaction. « Enceinte … Putain, alors le microbe, en fait … C’était un bébé. J’y crois pas. On va avoir un bébé. Sérieusement, un bébé, tu déconnes pas ? » Au final ce qui me rassure c’est qu’il est aussi étonner que moi, si ce n’est plus. J’ai bien du mal à réaliser qu’il est heureux. Pourtant je ne peux que le constater et je me dis qu’enfin une once de bonheur s’offre à nous. Pendant les mois qui suivent je me montre plus que calme faisant attention aux moindres trucs. Maxwell quand à lui continue sa réeducation qui se montre de plus en plus efficace. Bref, nous prenons le temps de vivre attendant avec impatience la naissance de notre fils.

Une naissance qui se fera au mois de mai 2012. Le 15 mai 2012 plus précisément, notre fils Tom Austin Wellinghton vint au monde. Autant vous dire que je protège ce petit garçon comme un véritable trésor parce que c’est ce qu’il est… mon trésor. Ma relation avec Maxwell est toujours la même, pas d’engueulade à l’horizon, comme ci notre fils nous avait permis de vivre harmonieusement. Mon fils et Maxwell représentent tout pour moi. Côté travail, je suis actuellement dans un cabinet d’avocat. Étrangement, je me rends compte que ce n’est pas le domaine qui me correspond, j’adore ça mais c’est le cabinet dans lequel je me trouve qui ne me convient pas… seulement je me garde bien de le faire remarquer, avec une bouche en plus à nourrir à présent il faut bien faire des concessions et puis surtout qu’il y a ce complexe sportif avec Carlie, une charge de travail en plus qu’il va bien falloir réussir à gérer. A présent, il ne reste plus qu’une chose à faire… espérer que 2013 soit une année remplie de joie, mais avec Maxwell et notre fils à mes côtés je n’ai aucun doute sur ça.