02141 Cambridge V.2
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 NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will.

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Bienvenue à Cambridge,Nora J. Butler Date d'inscription : 04/02/2013
Messages : 24
Nora J. Butler

MessageSujet: NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will.   NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will. EmptyLun 4 Fév - 6:27

Nora Juliet Butler
OPTIMISTICS SPLEENERS NIGHTHAWKS STUDENTS







Nom ⊱ Butler Prénom(s) ⊱ Nora Juliet Âge ⊱ 25 ans Date et lieu de naissance ⊱ 23 avril 1987 Études/métier ⊱ avocate Statut ⊱ En couple avec le plus beau : Austin Wellinghton Milieu social ⊱ Plutôt aisé, mais pas riche non plus.

Oh you, sexy bastard ! ⊱ Nora est du genre très sympathique et souriante, en fait elle a la positive attitude et il est plutôt rare de la voir de mauvaise humeur + elle est aussi assez têtue, quand elle a une idée en tête il est difficile de la faire changer d'avis + la jalousie fait également parti de ses défauts les plus marqués, mais elle essaye quand même de se retenir le plus possible + elle a tendance à s'amuser avec ses cheveux ou à rire pour rien lorsqu'elle est nerveuse + elle est très maniaque et porte beaucoup d'importance à son apparence + elle a toujours besoin de son café le matin et de son petit footing + elle est prête à tout pour les personnes qu'elle aime + elle est très à l'écoute et attentionnée + elle a un côté romantique également + elle a aussi un très grand sens de l'humour + elle ne supporte pas les menteurs, elle est elle-même plutôt franche + elle rêve de fonder sa famille + elle gâte beaucoup Tom, son filleul + elle est complètement amoureuse + elle est très bavarde et extravertie + elle aime beaucoup son boulot.

To build a home« la vie c'est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »



“ It's about a girl who is on the cusp of becoming someone.. A girl who may not know what she wants right now, and she may not know who she is right now, but who deserves the chance to find out. „

« Je peux m’asseoir ici ? » J’avais quatre ans et je fixais la demoiselle qui était assise seule à une table dans la salle de classe. C’était mon tout premier jour d’école et j’étais déjà toute impatiente de rencontrer mes camarades de classe. J’ai toujours été quelqu’und e très sociale, parfois je parle peut-être même un peu trop, mais ça m’est égal ! En général les gens m’aiment bien, il est voir même impossible que je me fasse des ennemis. Je m’étais approchée sans hésiter de cette petite brune qui avait l’air sympathique et il faut croire que mon instinct m’a mené vers la même personne.. Du moins c’est ce que je vais penser pendant des années et des années. Cette demoiselle se prénommait Caithe, une adorable demoiselle qui avait simplement acquiescé pour me répondre. Je me demandais si elle était timide ou bien si elle n’avait simplement pas eu envie de parler. Je prenais donc place à côté d’elle et je tournais mes yeux bleus dans sa direction avec toujours un petit sourire au coin des lèvres. « Moi c’est Nora et toi ? » Lorsque je vis un sourire s’afficher sur le beau visage de la demoiselle je compris immédiatement qu’elle était contente d’avoir quelqu’un avec qui discuter. « Moi c’est Caithe ! » Depuis ce jour-là Caithe et moi n’avons pas cessé de discuter toutes les deux et au fil du temps on est devenue inséparables. C’est marrant parfois comme les choses peuvent se faire, j’avais simplement eu l’envie de m’asseoir à côté d’elle, le courant aurait très bien pu mal passer mais finalement tout s’était super bien passé et on s’entendait même mieux que quiconque. Les autres de la classe étaient parfois jaloux de notre amitié et surtout de cette complicité qu’il y avait entre nous. Jamais on ne se laissait tomber et on s’entraidait pour tout et n’importe quoi. En grandissant je découvrais de plus en plus de choses à son sujet et vice versa et on en arrivait au point où on avait juste besoin d’un regard pour comprendre ce que l’autre ressent. C’est très particulier comme relation, ce n’est certainement pas donner à tout le monde et j’étais franchement heureuse de partager ceci avec Caithe. Souvent elle venait à la maison, chez elle ce n’était pas toujours la joie, ses parents n’étaient pas les plus sympathiques du monde et elle préférait donc éviter d trop traîner chez elle. De mon côté mes parents ont toujours été des gens merveilleux, ils ont toujours accepté que Caithe vienne à la maison pour manger, pour dormir ou pour n’importe quoi et quand on avait 8 ans toutes les deux ils ont même proposé à ses parents qu’elle parte en vacances avec nous. Ils ont dû discuter durant des heures et des heures pour les convaincre, mais heureusement ils ont fini par accepter et autant vous dire que c’était les plus belles vacances de toute ma vie.

Des amitiés comme ça sont vraiment très rares, à l’adolescence Caithe et moi avons commencé à faire nos expériences, on partageait tout et on commençait à s’intéresser à la mode et surtout aux garçons. Un sujet de conversation qui alimentait d’ailleurs la plupart de nos conversations. Très vite on remarqua qu’on avait les mêmes goûts en matière d’homme, ce qui aurait pu poser problème pour n’importe qui, mais pour nous ce n’était pas le cas. En fait, le jour où on a découvert ça Caithe m’a dit. « On ne se disputera jamais pour une histoire de garçons hein ? Les amis avant tout et puis si vraiment on s’intéresse au même mec, on en discute et on verra bien ce qu’on décide suivant la situation. » « Je suis tout à fait d’accord Caithe, surtout que ça ne vaut vraiment pas la peine de se prendre la tête pour des garçons. » La théorie de Caithe aurait pu ne pas marcher aussi, mais à chaque fois qu’un garçon nous plaisait à toutes les deux on s’en parlait. Parfois l’une décidait de le laisser à l’autre ou alors la plupart du temps on décidait d’abandonner toutes les deux pour ne pas avoir à se prendre la tête. Puis de toute façon on était jeune et la plupart du temps ça ne donnait rien de très concret, mais enfin c’était toujours amusant ces petites histoires et ça nous faisait un tas de choses à se raconter lorsqu’on se voyait. Caithe était sans doute la personne la plus importante à mes yeux, celle que jamais je ne laisserais tomber et j’appréciais beaucoup que mes parents l’acceptent dans la famille. D’ailleurs Caithe m’avait même avoué un jour qu’on était comme sa deuxième famille ce que je pouvais tout à fait comprendre car je connaissais un peu ses parents pour avoir été quelques fois chez elle et je savais que ce n’étit vraiment pas facile pour elle. Une amitié parfaite qui ne pouvait que durer toute la vie, mais ce ne sera malheureusement pas le cas. Enfin c’est de la musique d’avenir, mais une chose est sûre c’est que je n’oublierais jamais les mots que ma mère m’a dit un jour alors qu’on parlait de mon amitié avec Caithe. « Tu sais ma chérie, je sais que tu t’entends vraiment bien avec Caithe et que tu penses que jamais tu ne la perdras ! Mais j’aimerais quand même que tu sois consciente que souvent avec le temps les amis d’enfance s’éloignent. Chacun choisi un chemin différent, la distance fait beaucoup et puis peu à peu on ne prend plus de nouvelles ! J’espère bien évidemment que ça n’arrivera pas pour Caithe et toi, mais souvent ça arrive ! Et parfois ce n’est mêe pas un problème d’éloignement mais les trahisons sont toujours possibles, ne l’oublies pas ! » J’ai toujours écouté ce que ma mère me disait avec beaucoup d’attention. Je ne savais pas à cette époque-là si Caithe et moi allions vraiment nous perde de vue… Je ne l’espérais pas bien sûr mais je gardais quand même bien en tête les mots de ma mère. Et j’ai bien fait puisque je me rendrais compte plus tard qu’elle avait totalement raison.



“ You don't love someone because they're perfect, you love them in spite of the fact that they're not. „

« Nora regarde, Roman n’arrête pas de te regarder ! » Je regardais m meilleure amie avec des yeux ronds et tournais les yeux délicatement en direction du jeune homme qui était avec un groupe d’amis un peu plus loin. Je retournais ensuite vite mes yeux vers Caithe, effectivement il était en train de regarder dans notre direction. « Dis pas de bêtises Caithe, c’est toi qu’il est en train de regarder ! » « Bien sûr que non, j’ai vérifié ! Je lui ai fait quelques petits sourires mais il n’a pas répondu ! C’est toi qu’il regarde. » Je sentis alors mes joues s’embraser et ma meilleure amie eut un petit rire. « Vas lui parler ! » « Non je vais pas te laisser toute seule Caithe ! » « Nora arrête tes bêtises, c’est le bal de fin d’année, si ça se trouve tu le reverras jamais et je sais que t’en pince pour lui depuis trop longtemps maintenant ! Alors fonces, c’est ta dernière chance. » Je regardais ma meilleure amie durant plusieurs secondes puis j’acquiesçais doucement de haut en bas avec un petit sourire aux lèvres. Ma meilleure amie avait tout à fait raison. Cela faisait depuis le premier jour où je l’ai rencontré que j’en ai pincé pour lui. Un jeune homme aussi charmant que lui, aussi amusant et avec un sourire aussi craquant, je ne pouvais que fondre pour lui. Seulement voilà, je ne suis pas du genre timide mais quand il s’agit des garçons c’est bien différent et j’ai beaucoup plus de peine à me lancer. Donc je ne l’ai jamais fait et ça pendant 3 longues années. Aujourd’hui c’était le bal de fin d’année et c’était ma dernière chance d’aller lui parler. Et puis si comme Caithe me l’avait dit il me regardait alors il fallait que e me lance une bonne fois pour toute ! C’était maintenant ou jamais. J’avançais de deux pas et je fis demi-tour. « Tu es vraiment sûre que ça ne te dérange pas Caithe ? Je t’avais dit qu’on ne se quitterait pas de la soirée ! » Oui puisque nous étions toutes les deux célibataires nous étions la cavalière l’une de l’autre et on s’était promis de ne pas s’abandonner de la soirée. Je ne voulais donc vraiment pas aller contre cette promesse. Caithe sourit à nouveau et me dit. « Vas-y Nora, t’en fais pas pour moi, j’ai aussi une personne à qui il faut que je parle ! C’est notre dernière chance, il est temps de la saisir ! On aura tout le temps de se parler demain dans la journée ! Je viendrais chez toi le plus rapidement possible et on se fera un récit de notre soirée ! » « Bon d’accord ! » Je tournais les talons et je restais à nouveau plantée là, tournée dans la direction de Roman mais je ne bougeais toujours pas. Je sentis alors la main de Caithe dans mon dos qui me pousse légèrement pour m’encourager à y aller.

J’avais fini par me décider et je m’étais approchée du charmant jeune homme d’une démarche mal assurée. J’étais perchée sur des hauts talons et je portais une robe noire sexy et moulante qui m’allait comme un gant. Je devrais me sentir totalement belle et sûre de moi, mais au contraire j’avançais sans vraiment savoir ce que j’allais dire, sans vraiment savoir s’il voudrait vraiment que je vienne vers lui. Et puis finalement les choses se firent sans que je ne me rende compte de quoi que ce soit. En l’espace de quelques secondes on avait commencé à discuter tous les deux et sans m’en rendre compte le temps passa à une vitesse folle. C’était déjà l’heure de rentrer et pourtant j’avais encore envie de parler des heures et des heures avec lui ! Il me proposa alors de me raccompagner chez moi, ce que je m’empressais bien sûr d’accepter. On sortit tous les deux et comme un parfait gentleman il me tint la porte d’entrée de la salle ouverte pour que je puisse sortir. Sur le chemin on continua de parler avec une telle facilité que j’en venais à me demander pourquoi j’avais hésité autant de temps à aller lui parler quelques heures auparavant. C’était totalement idiot, je le voyais bien maintenant Roman et moi on s’entendait à merveille et je commençais même à regretter de ne pas être venue lui parler plus tôt durant ces trois dernières années. Arrivé devant ma porte d’entrée j’affichais un petit sourire déçu. « Bon et bien je crois que notre soirée s’arrête ici ! » « Oui on dirait bien.. » Un petit silence gêné s’installa puis j’ajoutais avec un sourire. « En tout cas j’ai passé une excellente soirée ! » « Oui moi aussi ! » Un nouveau silence s’installa et je finis par dire. « Bon et bien bonne soirée Roman ! » « Bonne soirée à toi aussi Nora ! » Je tournais doucement les talons pour me rendre dans ma demeure avec un air vraiment déçu sur le visage. J’aurais voulu discuter encore des heures avec lui et puis surtout j’étais déçue par nos adieux, il n’avait pas dit grand-chose ! On avait pourtant parler des heures et des heures très facilement et au moment de dire au revoir il ne disait plus rien. Je posais délicatement la main sur la poignée de la porte d’entrée lorsque j’entendis. « Nora ? » Je m retournais alors avec un immense sourire. « Oui ? » « Tu voudrais bien qu’on se revoie vendredi prochain ? » Mon sourire s’étira et je m’approchais d’un petit pas de lui. « Oui bien sûr avec plaisir ! Disons à 19 heures devant chez moi ? » « D’accord ! Alors à vendredi ! » « Oui à vendredi. » Je tournais à nouveau les talons et je m’arrêtais à nouveau dans mon élan lorsque je l’entendis me dire. « Et au fait, tu es magnifique ce soir Nora ! » Mes joues s’embrasèrent et je tournais doucement la tête vers lui alors qu’il avait ce petit sourire qui me fait toujours craquer. « Merci, t’es pas mal non plus ! » Je lui fais un clin d’œil et je finis par rentrer chez moi pour de bon. En m’allongeant dans mon lit j’affichais un immense sourire et je me réjouissais déjà de voir Caithe le lendemain pour lui raconter cette incroyable soirée.



“ You make yourself strong because it's expected of you. You become confident because someone beside you is unsure. You turn into the person others need you to be. „

J’avais l’impression d’être au paradis. Tout se passait parfaitement bien dans ma vie. J’avais ma meilleure amie et j’avais mon petit copain Roman ! Oui après plusieurs rendez-vous nous avons fini par nous mettre ensemble pour former un merveilleux petit couple. Du moins c’était ce que ma meilleure amie et mes parents ne cessaient de me répéter. J’étais aux anges. J’avais également commencé le lycée, j’avais déjà choisi à ce moment-là le droit comme voie. Mon rêve a toujours été de devenir avocate. En même temps j’ai toujours eu tellement de facilité dans le domaine du droit, j’avais compris le système, à chaque cas j’avais mon petit déclic et le livre de droit que nous utilisions durant nos premiers cours de droit en étaient presque devenu mon livre de chevet. Bref, c’était presque comme une passion pour moi et à chaque cours j’avais hâte d’en découvrir plus. Bref, ma vie ne pouvait être que plus merveilleuse car en plus de tout ça j’avais rejoint le groupe des Pom Pom Girl’s du lycée. C’était mon rêve de petite fille, ma meilleure amie aussi en faisait partie et autant vous dire qu’on devenait ainsi très vite les filles populaires ce qui ne me déplaisait pas il fallait bien l’avouer. Bref, je n’avais absolument aucune raison de me plaindre de ma situation actuelle. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, c’est bien connu. Lorsque je réfléchissais à ma vie je me disais que ça ne pouvait pas être vrai ou alors que ça ne pouvait pas durer. Je savais bien qu’à un moment ou à un autre quelque chose allait changer, un drame allait arriver. Je me rendais tellement compte de ça que je n’osais presque plus parler de mon bonheur, je vivais ma vie tout simplement, par peur que si j’en parle trop souvent on se rende compte de tout ce qu’on m’a donné et qu’on me le reprenne. Je vivais donc ce bonheur en silence, jusqu’au jour où tout bascula comme il fallait s’y attendre. J’étais en deuxième année du lycée, j’avais 17 ans presque 18 et cela faisait bientôt deux ans que j’étais avec Roman. Caithe était toujours à mes côtés et nous semblions prête à suivre le même chemin, même si elle n’avait pas suivi le même domaine d’étude que moi on était décidée à choisir la même université. Bref, mon avenir était déjà tout tracé. Mais je n’avais pas fait attention à un petit détail… Mon père avait bien maigri depuis quelques temps. Vous me direz, ce n’est pas grave surtout qu’il avait quelques petits kilos en trop, ça ne pouvait être que bon pour sa santé. Oui certainement que pour beaucoup de gens ça ne pourrait être que bon pour leur santé de perdre quelques kilos, seulement lui ce n’était pas un régime qui l’avait amené à perdre ses kilos, mais c’était son cancer. Le cancer du pancréas. Je savais qu’il était condamné, on ne peut jamais guérir du cancer du pancréas. La première opération peut marcher, mais le cancer reviendra toujours et ça dans les cinq années à venir. La nouvelle fut un sacré choc pour moi, moi qui me suit toujours si bien entendue avec mes parents, voilà que ma mère et moi allions devoir nous séparer de notre père. J’avais bien sûr espéré de tout mon cœur que la première opération fonctionne et qu’il reste encore quelques années avec nous pour qu’on puisse profiter un maximum de le voir. Je me tenais assise avec ma mère dans la salle d’attente le jour de l’opération. En réalité je n’arrivais pas vraiment à rester assise, je me levais, je faisais des tours dans la salle d’attente, je retournais m’asseoir, je prenais un journal que je faisais semblant de lire, puis je le reposais sur la table. Bref, j’étais complètement stressée et je n’attendais qu’une seule chose, que le médecin vienne nous donner des nouvelles. Il finit par arriver au loin d’une démarche sûr. Était-ce bon signe ? Je me levais d’un bon alors que ma mère restait assise totalement tétanisée, elle fixait le médecin des yeux et celui-ci s’arrêta devant nous, il ne laissait passer aucune émotion, c’était donc difficile de savoir si tout allait bien ou non et puis il finit par nous répondre.

Il pleuvait des cordes ce jour-là, mais pour la première fois de ma vie je ne pris pas la peine de me plaindre de la fraîcheur ou du mauvais temps. Je gardais les yeux fixer sur cette immense trou, je ne pleurais pas, je ne disais rien. J’écoutais simplement le prêtre qui racontait quelques anecdotes sur cette personne qui a tellement compté pour moi. De vagues sourires passaient sur mon visage alors qu’il parlait de la merveilleuse personne qu’était mon père et puis finalement le silence s’installa. Le cercueil fut soulevé et il s’enfonça peu à peu dans le trou qui avait été creusé quelques temps auparavant. Encore une fois je ne pleurais pas, je ne disais rien, je regardais la scène sans vraiment la voir. Ma mère pleurait à chaudes larmes et je lui lançais un regard de réconfort tout en lui attrapant la main. Nous allions traverser ça ensemble et j’allais faire tout mon possible pour rester à ses côtés durant les années à venir, j’allais faire tout mon possible pour la soutenir et l’aider à avancer. C’était ma mère, c’était une femme forte je le savais, je savais qu’elle allait finir par se relever, mais il lui faudrait du temps ! C’était certain. Beaucoup de temps même ! Je savais à quel point elle était amoureuse de mon père, 19 ans de mariage ce n’est pas négligeable et puis c’est sans compter les années où ils n’étaient pas encore mariés. Bref, la suite allait être difficile, mais je savais que toutes les deux nous allions réussir à remonter la pente. Le cercueil fini par toucher le fond et j’attrapais alors une rose rouge pour la lancer sur le cercueil, je la regardais tomber… Doucement… C’était comme si le temps s’était arrêté pour un instant. Puis je sentis mes jambes tomber et lâcher, j’attendais l’impact de mes genoux sur le sol, mais au lieu de ça je sentis des mains m’attraper avant que je ne touche le sol. C’était Roman qui me regardait avec un air réconfortant. De l’autre côté ma meilleure amie était également présente, elle me serrait le bras pour me redresser et sans que je ne dise quoi que ce soit ils m’entraînèrent à l’écart de tout ça. Plus loin il y avait un banc sous un arbre, je m’asseyais dessus avec toujours Roman d’un côté et Caithe de l’autre. « Ca va mon cœur ? » Je levais les yeux vers mon petit copain qui s’était décidé à rompre le silence qui durait depuis trop longtemps à mon goût. Je penchais alors légèrement la tête vers lui pour venir m’appuyer contre son torse. « Pourquoi il est parti ? Pourquoi il nous a laissée toute seule ma mère et moi ? » Je sentis alors la main de Caithe caresser doucement mes cheveux, elle avait un léger sourire sur le visage qui se voulait rassurant. « Il n’a pas eu le choix Nora, il aurait voulu rester à vos côtés et il le sera toujours, au fond de toi tu le sais que quoi qu’il arrive il sera toujours là à tes côtés pour te soutenir d’une façon ou d’une autre. Ca va aller Nora, tu vas réussir à avancer, tu vas réussir à continuer ta vie. » Je levais alors mes yeux vers ma meilleure amie qui savait toujours choisir les bons mots. Même dans des situations aussi délicates que celle-ci. J’hochais alors la tête de bas en haut pour approuver ce qu’elle venait de me dire. Elle avait raison. Maintenant il fallait que j’aille de l’avant, il fallait que je sois forte et que je surmonte tout ça le plus rapidement possible pour continuer ma vie sans me morfondre sur mon sort. Bien sûr que les prochains jours, voire les prochaines semaines, seront difficiles, mais à un moment ou à un autre il faudra bien que je sorte de ce trou noir. Je savais que j’en étais capable et je ferais tout mon possible pour le faire. Mon père est parti à jamais, malheureusement c’est la vie, on ne choisis pas quand on meurt. C’était arrivé bien trop tôt, mais il fallait l’accepter, il n’y a pas d’autres solutions.



ALEXANDRA/SUPER ALEX'
Vous êtes vraiment sûr que je peux me présenter comme je veux ? Ca risque de prendre du temps. Bon moi c'est Alexandra, mais tout le monde m'appelle Alex'. J'ai 21 ans et pas toutes mes dents, ma fois ce sont des choses qui arrivent ! Je viens de Suisse et ça c'est trop la classe, surtout que nous bah on parle pas comme vous et apparemment ça vous rend tout fou du cul. (moi perso je comprends pas mais bon mdr) Sinon bah j'aime la life en général quoi et pis j'adore Cambridge. Bah ouais normal sinon je vous aurais pas suivi ! Mais surtout j'aime les admins de ce forum, ils ont tous trop la classe et je leur fais pleins de câlins :) pis bah sinon dans la vie je travaille... Quoi ?! On s'en fiche ?! Bon bah voilà je crois que je vais me taire alors. Pleins de bisous et longue vie à Cambridge v2 :)



Dernière édition par Nora J. Butler le Lun 4 Fév - 11:54, édité 3 fois
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Bienvenue à Cambridge,Nora J. Butler Date d'inscription : 04/02/2013
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Nora J. Butler

MessageSujet: Re: NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will.   NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will. EmptyLun 4 Fév - 6:30


“ You know it's never fifty-fifty in a marriage. It's always seventy-thirty, or sixty-forty. Someone falls in love first. Someone puts someone else up on a pedestal. Someone works very hard to keep things rolling smoothly; someone else sails along for the ride. „

Le temps avait passé, j’avais fini par avancer, par apprendre à vivre sans la présence de mon père. Ce n’était pas tous les jours facile bien évidemment, mais au final j’étais plutôt fière de voir à quel point j’avais réussi à avancer avec ce poids sur mes épaules. J’avais à présent 19 ans, le lycée était terminé et je venais tout juste de commencer l’université, toujours dans le domaine du droit dans le but toujours de devenir avocate. Roman était toujours là à mes côtés, il avait également commencé l’université, tout comme Caithe qui était toujours ma meilleure amie. Elle avait en plus un petit copain depuis maintenant deux ans ce qui me rendait super heureuse bien évidemment. J’ai toujours souhaité le bonheur de ma meilleure amie et c’était enfin chose faite. La vie continuait à suivre son cours. Ma mère avait repris aussi le goût à la vie. J’habitais encore chez elle mais j’allais souvent dans l’appartement de ma meilleure amie qui avait déménagé très rapidement vu que la situation dans sa famille n’avait toujours pas évolué. En repensant à tout ceci, à ma vie, je n’avais pas tout de suite remarqué que quelqu’un venait de sonner à ma porte d’entrée. C’était Roman, je le savais puisque nous avions prévu de passer la soirée ensemble. Je ne savais pas encore ce qu’il avait prévu, mais j’avais tout de même sorti une robe élégante. Lorsque je le vis en costard cravate devant ma porte d’entrée je compris que la soirée allait sans doute être romantique. J’attrapais alors mon sac à main et je sortais de chez moi pour me faire emmener dans un restaurant chic. « Dit donc Roman, tu sors le grand jeu ce soir ! » Le restaurant où il venait de m’emmener était mon préféré, malheureusement je n’y allais que très rarement car tout était beaucoup trop cher ici. Je m’asseyais à notre petite table, à l’écart des autres et je regardais mon petit copain avec un immense sourire. « Serais-tu en train de me cacher quelque chose ? » « Mais pas du tout, je dois avoir une raison maintenant pour emmener ma chérie dans un restaurant chic ? » J’affichais un petit sourire alors que le serveur nous apportait les cartes pour commander. Comme dans tous les restaurants chics, je n’avais pas les prix sur ma carte et je devais donc réfléchir à un plat qui ne serait quand même pas trop cher, je ne voulais pas le ruiner. Je sentais son regard posé sur moi et il me dit soudainement. « Nora je sais ce que t’essayes de faire là, choisis ce que tu veux manger ma puce, t’occupes pas de combien ça va coûter ! » J’affichais alors un petit sourire gêné. « Ce n’est pas du tout ce que j’étais en train de faire. » Et à son petit sourire je compris que je pouvais dire ce que je voulais, il me connaissait comme sa poche et il savait donc très bien que j’étais bel et bien en train de regarder les prix. Une fois le menu commandé je le vis me regarder avec beaucoup plus d’insistance et je commençais à froncer les sourcils. Quelque chose de bizarre était en train de se passer, il voulait me dire quelque chose, je ne savais pas du tout quoi, mais je commençais tout de même à m’impatienter. Finalement il ouvrit la bouche et me dit. « Tu sais Nora ça commence à faire longtemps qu’on est ensemble. Je sais qu’on est encore jeune et qu’on devrait donc profiter de notre jeunesse, mais je suis tellement bien avec toi… » Je comprenais bien sûr peu à peu où il voulait en venir avec toutes ses paroles. Je continuais de le regarder droit dans les yeux tout en soufflant. « Roman… » Il afficha alors un petit sourire et il me dit tout en sortant de sa poche de veste une petite boîte. « Nora veux-tu m’épouser ? »

J’avançais d’un pas assuré, mais lent en direction de Roman qui se tenait sous un magnifique arbre aux fleurs blanches. Le soleil brillait de mille feux dans le ciel alors que j’entendais le bruit léger que faisait ma robe blanche en frottant délicatement le sol. Les invités avaient tous le regard tourné vers moi et je regardais Caithe qui était ce jour-là ma demoiselle d’honneur et qui affichait un sourire radieux. J’étais heureuse, ma robe était merveilleuse, c’était celle dont j’avais toujours rêvé et puis devant moi se tenait l’homme de ma vie. Que demander de mieux honnêtement ? J’arrivais enfin à la hauteur de Roman, le moment était venu nous allions nous dire oui devant toute notre famille et devant tous nos amis pour ensuite passer une merveilleuse soirée ensemble et une belle lune de miel. Je repensais encore au jour où il m’a fait sa demande, à la magnifique soirée qu’on a passé et puis au stresse qui a suivi pour la préparation du mariage. Mais finalement nous avions réussi à tout organiser dans les temps et jusqu’à présent tout se déroulait à merveille. J’étais au comble de l’excitation, j’étais heureuse, j’épousais l’homme de ma vie j’en étais persuadée. Le seul hic, j’aurais voulu que mon père soit présent, qu’il m’accompagne le long de cette allée, à la place j’avais traversé ce petit chemin toute seule. Ma mère m’avait bien évidemment proposé de le faire, mais j’avais préféré le faire toute seule car pour moi dans ma tête c’était comme si mon père était avec moi en réalité. Le prêtre commença son petit discours habituel, je ne l’écoutais que d’une oreille, mes yeux étaient rivés sur mon futur mari et je n’arrivais pas à m’en détacher. Je souriais bêtement. Dans quelques minutes nous allions être mari et femme. C’était tout simplement incroyable. Jamais je n’aurais imaginé être mariée à cet âge-là et pourtant c’était bel et bien la vérité ! La cérémonie prit fin, on s’était tous les deux dit oui et vint ensuite le moment de l’apéro et du délicieux repas. Durant la soirée je m’éloignais quelques minutes avec ma mère pour discuter de ce mariage, discuter de tout et n’importe quoi. « J’aurais tellement aimé que papa soit là aujourd’hui ! » « Je sais ma chérie, il aurait aussi voulu être là à tes côtés. En tout cas tu es magnifique et je suis vraiment heureuse pour toi ! » « Merci maman, je t’aime et merci d’être là à mes côtés. » « Moi aussi je t’aime Nora, et c’est normal, je ne te laisserais jamais tomber. » Non en effet ma mère ne me laissera jamais tomber, au contraire c’est moi qui la laissera tomber. Malheureusement certaines circonstances font qu’on ne peut pas toujours faire les choses comme on l’avait espéré.



“ After a certain point, a heart with so many stress fractures can never be anything but broken. „

C’était une magnifique journée. Je venais de terminer les cours et je rentrais dans l’appartement dans lequel nous avons emménagé il y a 2 ans en arrière avec Roman. J’avais 21 ans presque 22 et cela faisait 2 ans que Roman et moi étions mariés. 2 ans de pur bonheur et rien ne semblait pouvoir venir changer tout ça… Enfin jusqu’à ce fameux jour qui avait pourtant si bien commencé. J’avançais d’un pas décidé avec la ferme attention de faire une surprise à Roman. Je savais que ce jour-là il avait congé l’après-midi et j’avais fini deux heures plus tôt que prévu. J’imaginais déjà l’air ravis qu’il aurait sur le visage en me voyant arriver. Arrivée devant la porte d’entrée j’ouvris doucement la porte pour ne pas faire trop de bruit en espérant qu’il n’entende rien du tout. Cependant, une fois dans l’appartement je remarquais à l’entrée des chaussures qui ne m’appartenaient pas et pourtant qui m’étaient vaguement familière. Je fronçais les sourcils, une fille était ici, une fille que je connais de toute évidence. J’avançais doucement dans l’appartement alors que je percevais des bruits étranges qui venaient de la chambre. Mon cœur s’emballa, je commençais à comprendre à chaque pas que je faisais, mais je ne pouvais tout simplement pas accepter cette vérité. Je repensais aux chaussures et puis un déclic se fit dans mon esprit. Ces chaussures étaient celle de Caithe, ma meilleure amie. Qu’est-ce qu’elle fichait ici ? J’aurais tellement voulu répondre qu’elle regardait simplement un film avec Roman ou qu’elle était passée pour me voir et qu’elle buvait du coup le café avec Roman en m’attendant. Mais je savais que c’était complètement naïf de penser ainsi. La main sur la poignée de la porte de notre chambre, je respirais un bon coup et je finis par ouvrir délicatement. Je plaquais alors ma main sur ma bouche pour étouffer mon cri d’horreur et une larme commença lentement à couler sur ma joue. C’était bel et bien Caithe qui se trouvait dans mon lit avec mon mari. J’avais bien évidemment pensé juste, mais c’était tellement difficile à accepter. Ma meilleure amie, celle en qui j’ai toujours eu confiance. Elle était en plus déprimée ces temps, son copain avait rompu avec elle, mais jamais je n’avais pensé qu’elle serait capable de me faire un coup pareil. Debout devant cette scène atroce, je réfléchissais à toute vitesse. Comment devais-je réagir ? J’hésitais entre partir ou commencer à hurler, mais la réflexion ne dura pas longtemps. Sans même que je ne me rende compte je commençais à hurler sur Caithe. « Dégage ! Sors d’ici immédiatement ! Je ne veux plus te voir, je ne veux plus entendre parler de toi ! » Elle me regarda avec des yeux ronds, de toute évidence elle ne m’avait jamais vue folle de rage comme ça. « Nora calme-toi ma chérie, je peux tout t’expliquer. » Bien évidemment les paroles de Roman ne servaient qu’à m’énerver encore plus. « Toi la ferme ! Je m’occuperais de ton cas plus tard, en attendant Caithe dégage ! » Je lui lançais le regard le plus noir que je pouvais lui lancer. Elle se rhabillait le plus rapidement possible et je voyais sur son visage des larmes, mais ça m’était totalement égal ! Après tout c’était de sa faute si on n’en arrivait là pas de la mienne. Elle s’approcha alors de moi pour sortir et je restais plantée là au milieu de son chemin. Je lui jetais un regard noir et je lui crachais à la figure. « Je veux plus te voir, salope ! » Oui c’était tout ce que je pensais d’elle à présent. C’était une salope et rien d’autre. Je ne pouvais vraiment pas accepter qu’on me fasse quelque chose comme ça. Elle me passa à côté et s’empressa de quitter la maison. Je me tournais ensuite vers Roman. « Toi non plus je veux plus te voir, je retourne chez ma mère, on divorce et je peux t’assurer que jamais plus on se reverra ! » J’étais folle de rage, j’aurais appris qu’il m’avait trompé une fois alors qu’il était cuit ou je ne sais quoi peut-être que j’aurais réussi à lui pardonner. Mais avec ma meilleure amie c’était tout simplement impardonnable. Je tournais ensuite les talons et je sortais de mon appartement avec la ferme attention de venir chercher mes affaires au plus vite et de ne plus jamais revoir la tête de ce mec qui vient de me briser le cœur.



“ A mathematical formula for happiness:Reality divided by Expectations.There were two ways to be happy:improve your reality or lower your expectations. „

Je lançais en dernier regard en direction de ma maison, je quittais définitivement New York. Bien sûr cette ville restera toujours aussi magnifique et je garde quand même quelques bons souvenirs de mes 22 années, ou presque, vécue ici. Cependant, il est temps pour moi de changer d’air et surtout je ne veux vraiment plus croiser mon ex petit copain ou ma meilleure amie qui m’ont vraiment brisé le cœur. Je décidais donc de partir et j’avais choisi ma destination en fonction des universités. Oui parce qu’il ne faut pas oublier que je suis toujours étudiante en droit et qu’il faut bien que je puisse terminer mes études. Mon choix c’était porté sur Cambridge qui m’avait gentiment acceptée pour que je puisse terminer mes années d’études. Je partais donc avec ma valise en direction de ce nouvel endroit qui allait certainement m’apporter un tas de bonnes choses. Du moins c’était ce que j’espérais car après tout ce qu’il s’est passé pour moi à New York j’estime avoir le droit à un tout nouveau départ et surtout j’estime avoir le droit d’être heureuse pour un moment au moins. Je quittais tout, ma mère également… C’était ce qui m’embêtait le plus dans tout ça. Après tout elle a toujours su être là pour moi et c’était moi qui finissais par l’abandonner. Mais je comptais bien garder le plus de contacts possibles avec elle bien sûr ! En même temps c’est ma mère et je me vois mal ne plus jamais lui parler. Elle avait très bien compris les raisons de mon départ, d’ailleurs elle m’a énormément aidée pour préparer mon déménagement, pour mon inscription dans l’université etc. Je m’étais trouvée un petit appart très charmant à Cambridge et à présent que j’entamais la route jusque là-bas j’étais tout simplement impatiente de découvrir ma toute nouvelle vie.
Dès les premiers jours je fis des rencontres très intéressantes. Tout particulièrement celle de Dolce. Une jeune blondinette vraiment adorable qui avait une amie du nom d’Emily, elles étaient inséparables toutes les deux. Très vite je me suis rapprochée de Dolce, sans vraiment être sa meilleure amie, mais en étant là pour elle si elle en avait besoin. Il y a eu cependant une petite dispute à cause de Maxwell, l’amour de sa vie. Mais je n’étais pas vraiment au courant de ça puisque quand je suis arrivée ils n’étaient pas ensemble. J’ai couché avec lui un soir où je l’ai rencontré dans un bar. Oui parce que s’il y a une chose qu’il faut savoir sur moi aujourd’hui, c’est que les relations sérieuses ce n’est pas une priorité. Non après ce qu’il m’est arrivé je préfère de loin les histoires d’un soir plutôt que m’embêter avec des sentiments qui de toute façon sont faux la plupart du temps. J’ai assez ramassé comme ça, j’ai déjà donné de ce côté-là, mon but maintenant c’est donc de m’amuser et profiter de ma jeunesse. Cette histoire avec Max’ cependant n’était pas la meilleure idée que j’ai pu avoir, je me suis d’ailleurs excusée je ne sais combien de fois auprès de Dolce et heureusement elle a fini par me pardonner. Aujourd’hui je suis la meilleure amie de Dolce, Emily est partie et je suis celle qui est restée à ses côtés pour la soutenir pour la suite de sa belle petite vie. C’est comme une sœur pour moi cette demoiselle. Bien sûr j’ai fait un tas d’autres rencontres, notamment celle d’Aaliyah et j’en passe ! Enfin bref, autant vous dire que je me plais vraiment bien ici à Cambridge et qu’aujourd’hui je ne voudrais changer ma vie pour rien au monde. Ce tout nouveau départ m’a vraiment permis d’être heureuse à nouveau et de laisser mon ancienne vie derrière moi. A présent je ne fais que m’éclater et profiter à fond de ma nouvelle vie, plutôt que de me prendre la tête avec des histoires totalement idiotes. Est-ce qu’un jour je voudrais me retrouver un petit copain ? Très certainement, après tout si je rencontre quelqu’un avec qui je m’entends vraiment bien, pourquoi pas ! Mais bon ça c’est de la musique d’avenir, pour le moment je me concentre sur mes études qui arrivent au bout pour devenir une grande avocate et puis le reste ça viendra quand ça viendra n’est-ce pas ?



“ You know you're in love when you can't fall asleep because reality is finally better than your dreams. „

Assise sur ma chaise, je regardais droit devant moi. Le directeur de l’université avait préparé un discours très important pour la remise des diplômes. Comme chaque année il avait pris la peine de choisir des mots bien précis pour nous expliquer que ce n’était que la fin d’une étape de notre vie et que beaucoup d’autres nous attendaient. Je tournais la tête et je regardais mes autres camarades qui étaient tous impatients de recevoir leur diplôme. Moi aussi j’étais impatiente, mais le directeur avait décidé de faire durer la cérémonie le plus longtemps possible. Alors sans même m’en rendre compte, je partis dans mes pensées. Je repensais à mes années à l’université. A tous les soucis que j’ai traversés durant cette période et puis à toutes les magnifiques rencontres que j’ai pu faire. La première personne à qui je pensais fut Dolce, ma meilleure amie, la personne la plus importante à mes yeux. Elle était enceinte et j’avais tout simplement hâte de voir son magnifique bébé. Puis je pensais à Maxwell qui formait un couple vraiment heureux avec Dolce. Tout n’avait pas été facile pour eux, mais à présent ils sont heureux, réellement ! Ils le méritent c’est une évidence. En pensant à ça je ne peux pas m’empêcher de penser à Austin également et du jour où j’en ai parlé à Dolce. Austin, je le détestais. Pour beaucoup de raisons, mais plus particulièrement pour ce qu’il a osé faire à ma meilleure amie. Mais après j’ai appris à le connaître et je n’aurais jamais pensé mais j’en suis tombée amoureuse. En y repensant un sourire s’étira sur mon visage, notre histoire à Austin et moi était tout de même particulière, mais c’est comme ça qu’elle en était d’autant plus magnifique. Seulement il a fallu en parler à Dolce. Elle venait d’apprendre qu’elle était enceinte et elle était enfin heureuse, mais moi il a fallu que je gâche tout ceci. Pendant une petite période les choses ont été plus difficiles entre Dolce et moi, mais on a fini par se rapprocher à nouveau et à présent je ne veux plus jamais être séparée d’elle ainsi. Ces années à l’université ont été pleine de rebondissement. Quand je pense à ce qui est arrivé à ma cousine Carlie ou encore à Anthony que je n’ai plus revu depuis un bon moment. C’est tout de même incroyable tout ce qui peut arriver en quelques années. Mais aujourd’hui je suis là, assise sur cette chaise, prête à recevoir mon diplôme et à avancer dans la vie ! Pour de bon. Je forme un magnifique couple avec Austin et j’ai toujours mes amis autour de moi. J’espère d’ailleurs ne jamais les perdre, mais tout le monde sait qu’il est très facile de perdre quelqu’un de vue après les études. Tout le monde choisit une direction différente et on finit par ne plus se parler. Mais je savais que ce ne serait pas le cas avec les personnes les plus importantes pour moi, comme Dolce par exemple. Bref, la vie professionnelle m’ouvrait ses bras et honnêtement j’étais heureuse de laisser derrière moi l’université !

25 ans. Assise sur mon canapé, je regardais la télévision et encore une fois je me perdais dans mes pensées. J’avais 25 ans et encore une fois beaucoup de choses sont arrivées dans ma vie durant la dernière année. J’avais terminé l’université et j’avais la possibilité de réaliser enfin mon rêve : devenir avocate. C’était ce que j’étais aujourd’hui, une grande avocate et j’en suis fière. Et puis Austin est toujours avec moi. D’ailleurs il était installé sur le canapé à côté de moi, me serrant dans ses bras à cet instant précis. Nous avions emménagé ensemble il y a quelques temps, pour mon plus grand bonheur et je dirais que durant cette année tout a été parfait entre nous. En fait, je crois que rien ne peut nous séparer et je crois bien que je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie qu’avec lui. Dolce acceptait beaucoup plus notre relation à présent, c’est certainement parce qu’elle voyait que notre histoire était réelle et qu’elle allait durer. Que ce n’était pas une erreur et j’étais très heureuse de voir qu’elle l’acceptait beaucoup plus qu’à l’époque. D’ailleurs en parlant de Dolce mes pensées se dirigèrent immédiatement sur Tom. Il fallait que je lui rende visite au plus vite à cette adorable petit bébé. Et oui cela fait 9 mois que Dolce a accouché de son petit garçon trop mignon et depuis sa naissance je lui rends visite très régulièrement car j’ai eu le plaisir d’être choisie comme marraine. Je n’en revenais pas sur le coup, c’était un sacré honneur pour moi d’être la marraine de ce petit et j’espérais vraiment être à la hauteur, mais franchement je ne voyais pas comment je pourrais les décevoir. Avec une marraine comme moi, je pense que ce petit Tom va être beaucoup trop gâté. En plus Austin est le tonton alors quand on a la chance de pouvoir le garder les deux je peux vous dire que ça fait un sacré bordel ! Enfin disons qu’on est beaucoup trop des parents gâteaux ! A chaque fois que j’ai la possibilité de garder Tom avec Austin, je ne peux m’empêcher de me dire qu’il ferait un père parfait et que j’espère vraiment qu’un jour prochain je pourrais porter son enfant. En tout cas je veux finir ma vie avec Austin, il n’y a pas d’autres possibilités. Durant l’année qui vient de s’écouler, j’ai réussi à m’épanouir encore plus. Austin est parfait, mon boulot est parfait, mes amis sont parfaits, mon filleul l’est aussi ! Bref, j’ai une vie parfaite et je ne voudrais changer ça pour rien au monde.
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Bienvenue à Cambridge,A. Maddalen O'Doherty Date d'inscription : 30/12/2012
Messages : 58
A. Maddalen O'Doherty

MessageSujet: Re: NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will.   NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will. EmptyLun 4 Fév - 12:01

Ouuuaaaaaai ! J'vais valider super Alex *o* NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will. 2309901136 NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will. 1473895523

Validation
SUPERMAAAN YOU DID IT, tu as passé cette première étape haut la main !

Mais avant de démarrer le jeu, il te reste encore deux ou trois petites choses à faire. Premièrement, si tu ne veux pas avoir de problèmes (& vivre ta vie sans aucun soucis), tu dois impérativement recenser ton avatar en cliquant ici ! Une fois fait, jette un coup d’œil aux annonces du forum, qui pourront t'être très utiles. Ensuite, n'oublie pas de t'occuper des diverses demandes pour ton personnage qui se trouvent ici. & Pour finir, il ne te restera plus qu'à faire un petit saut par là pour créer tes différentes fiches (liens & topics).

Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter l'un des membres du staff !
Nous te souhaitons bon jeu parmi nous ! HAVE FUN ! NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will. 3980735568

Fiche validée. NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will. 994255907
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Bienvenue à Cambridge,Nora J. Butler Date d'inscription : 04/02/2013
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Nora J. Butler

MessageSujet: Re: NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will.   NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will. EmptyLun 4 Fév - 12:11

Héhé merciiiiii super Ju' c'est trop la classe d'être validée par toi :) mdr
Je cours faire tout ceci de suite NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will. 2202361828
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MessageSujet: Re: NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will.   NORA ● if you tell yourself you feel fine, you will. Empty

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