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 There is a house in New Orleans they call the Rising Sun Ҩ Hadès L. Risingsun

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Bienvenue à Cambridge,Hadès L. Risingsun Date d'inscription : 19/01/2013
Messages : 8
Hadès L. Risingsun

MessageSujet: There is a house in New Orleans they call the Rising Sun Ҩ Hadès L. Risingsun   There is a house in New Orleans they call the Rising Sun Ҩ Hadès L. Risingsun EmptyJeu 24 Jan - 21:19

Hadès Lukyan Risingsun
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Nom ⊱ Risingsun. Prénom(s) ⊱ Hadès Lukyan. Âge ⊱ 25 ans Date et lieu de naissance ⊱ 13 Mai 1988 à Londres Études ⊱ Etudiant en littérature. Statut ⊱ Célibataire. Milieu social ⊱ Riche

Oh you, sexy bastard ! ⊱ ⊱Né sous une mauvaise étoile, il préfère prendre cela avec rire et plaisir. Il devient rapidement quelqu’un de curieux qui tente toute sorte d’expérience, défiant sa chance et se blessant à mainte reprise, mais il n’abandonne jamais.
⊱ Toujours dans la curiosité il ne cesse de s’instruire et lit énormément et deviens quelque chose de très intelligent. Son père étant écrivain, il grandit dans ce monde de féerie, rêve et légende. Il ne cesse de s’instruire sur tout ce qui est fantômes, démons vampires et autres choses surnaturelle. Il effraie même les enfants qui ne pensent qu’à s’amuser ou encore à rêver de princesses ou encore de licornes.
Il devient assez rapidement débrouillard, indépendant et grandit peut être un peu trop vite au départ, mais la vie va vite lui jouer un mauvais tour. Finalement aujourd’hui il ressemble plutôt à un Peter Pan, voulant s’amuser et ne prenant pas forcément tout au sérieux. Il reste quelqu’un de buté et têtu, enfin, un véritable enfant qui n’en fait qu’à sa tête.
⊱ Pour l’amour, il y croit, il reste quelqu’un de naïf qui pourtant sait manipuler les femmes pour les avoirs avec lui pour un soir. Seulement lorsqu’il est amoureux, il reste fidèle et très attentionné. Seulement il a peur de s’engager et de ne pas pouvoir tenir toute ces promesses.
⊱ Il sait manipuler les personnes à son avantages, et manipule parfaitement les mots. Se sont d'ailleurs ces meilleurs amis et il les utilisent avec aisances, arrivant facilement à se mettre les personnes dans la poche en trouvant les bon mots et arguments.
⊱ Il a peur du noir, préfère le jour à la nuit mais cela ne l’empêche pas d’être un grand fêtard lorsqu’il le faut.
⊱ Le soir, il lui faut énormément de temps avant de s’endormir, les somnifères, il n’en veut pas. Sa plus grande peur, c’est juste de fermer les yeux et de ne pas pouvoir les rouvrir.
⊱ Il a un côté sombre et mystérieux qui peux plaire comme agacer. Il n’aime pas particulièrement parler de son passée et il y a une grande part d’ombre d’ailleurs sur celle-ci. Beaucoup de rumeur court sur lui, il aurait sillonné le pays en voiture alors qu’il n’avait que seize ans, il aurait fait de la prison pour divers raison : braquage de banque, séquestration, bagarre, meurtre.
⊱ Il ne répond à rien, laissant les bruits courir et n’y prête aucune attention. Du coup il fait peur à certaine personne qui croient en ces rumeurs, mais il faut apprendre à le connaitre car ces longues années d’absence cache un lourd secret, pas aussi grave que les autres le pensent.
Il prends soin de son corps et pratique donc beaucoup de sport. Il aime jouer avec ces cheveux un peu longs, se passant très souvent la main dedans. D’ailleurs il ne cherche pas vraiment à se coiffer… Enfin si… Une main dans ces cheveux pour les mettre en batailles et c’est bon. Adore sourire, il pense d’ailleurs que c’est l’un de ces plus grands atouts avec ces yeux.
⊱ Il possède un tatouage sur le torse, un pentagramme qui a hanté toute mon enfance et mes légendes. Un signe protecteur qui protégerait de toutes possessions. Mais pour moi cela montre surtout que rien ne peux me posséder, que je suis le seul maître de ma vie, que même lorsque je suis inconscient, rien ne peux me contrôler.
⊱ Il possède une cicatrice sur le bas ventre suite à une bagarre qui a mal tourné.
⊱ Il s'habille assez simplement, variant entre T-shirt basique et chemise. Il porte tout le temps des jeans. En fait, c'est un peu comme ces cheveux, au feeling, il prends ce qui lui tombe sous la main et alors que certain parle du fait qu'il est malchanceux, et pourtant le hasard joue très bien les choses pour lui car il ne se trompe jamais au niveau vestimentaire.

To build a home«-Tu reviendras quand ?
- Il y a deux réponses à ta question. Comme à toutes les questions, tu le sais bien. Je commence par laquelle?
- Celle du savant.
-Je ne reviendrais peut être jamais, ma princesse.
- Elle est nulle cette réponse. Donne moi celle du poète.
- Je serai toujours avec toi. Où que tu te trouves, quoi que tu fasses, je serai là. Toujours.
Elle avait placé la main sur sa poitrine. La petite la regarda avec attention.
- Dans mon cœur?
-Oui.
-D'accord....»



- Papa… Quand est ce que je deviendrais grand ?
- Il y a deux réponses à cette question… Celle du savant et celle du poète.
Je fais une petite moue avant de répliquer :
- J’ai lu ça dans un livre…
- Oui, je ne vais certes pas dans l’originalité, mais cela me semble tellement vrai et pure que je reprends cette formule… Je veux que tu puisses être ouvert d’esprit et que tu sois capable de voir chacune des possibilités qui s'offrent à toi. Laquelle veux-tu entendre en premier ?
- Celle du savant !
- Lorsque tu seras majeur tu seras grand.
- Et celle du poète ?
- Il n’y a pas d’histoire d’âge ou de taille là-dedans, c’est dans ton cœur que tu le sentiras. Écoute-le, et tu sauras que tu seras grand.

Mais j’ai grandis trop vite, sans même m’en rendre compte à vrai dire…

Mais avant de parler de tout cela il faut revenir au commencement.

"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour."

Vendredi 13 mai 1988
On peut déjà dire que mon destin de malchance était tout tracé, pourtant je décidais de prendre tout cela à la rigolade, même comme un jeu, défiant la chance. Mon père étant écrivain, fan de tout ce qui concerne les légendes et la mythologie, décide de rire aussi de cette date, m’appelant pour l’occasion Hadès.
Hadès, maître des Enfer dans la mythologie grecque… Oui vraiment je ne peux que croire que mon destin était tout tracé.
Mais pourquoi avoir peur avec un tel prénom et une date de naissance pareille, ce serait renier ce que mes parents voulaient. Je joue avec tout cela, faisant peur à tous les enfants ou encore, les fascinant par mon côté sombre et mystérieux.
Je deviens aussi un enfant de plus en plus curieux, assez précoce et m'attaquant à de grande lecture très tôt. Je m'intéresse très vite aux fantômes et autres légendes grecques et deviens une véritable encyclopédie. Courageux, je tente des expériences et cela ne m’embête guère, même lorsque cela tourne mal.
Après certains diront que c’est de la même malchance car je me suis cassé en tout vingt-huit fois la jambe, droite et gauche confondue, treize fois les bras, et cinq fois les doigts…
Pourquoi parler de malchance alors que je suis totalement responsable de tout ce qu’il m’arrive.
Adolescent, je suis un garçon encore une fois normale. Je fais beaucoup de sport, commence à m’intéresser aux filles et mon côté un peu mystérieux ainsi que passionné par la littérature leurs plaies, allez savoir pourquoi.
Mes parents ne me privent de rien et on partage tout. Certes j’ai mes petits secrets, par exemple je ne leurs dit pas que je fume et je ne leurs parlent pas de mes sortie nocturne. Ô je suis sûre qu’il ne me dirait pas non, qu'ils m'autoriseraient à sortir, mais j’aime avoir ce petit frisson, ce danger.
Je sors souvent la nuit, allant au parc, me couchant dans l’herbe et regardant simplement les étoiles.
A l'âge de 11 ans, je déménage de Londres, si belle ville pour me retrouver en Amérique.

Vendredi 13 Février 2004
Vendredi 13… Pourquoi aurais-je peur, je suis né un vendredi 13 et je ne cesse de me dire que c’est une bonne chose.
La neige tombe doucement, le paysage est blanc, le paysage est pure.
Comme à ma nouvelle habitude je sors, me moquant des flocons qui tombent dans mes cheveux prenant mon livre sur les légendes grecques et me dirige vers le parc. Alors que je commence à m'assoir sur un banc, j’entends des petits cris apeuré. Instinctivement, je cours vers la source du bruit et remarque un garçon, plus âgé que moi, plaquer une fille contre un arbre, l’embrassant alors qu’elle tente de le repousser.
- Lâche là.
Le garçon se retourne à peine, lâchant un petit rire en me voyant. Il est vrai que ce n’est pas spécialement grâce à mon corps que je plais mais plus grâce à mon charisme. Je suis à vrai dire assez maigrelet, me cachant doucement sous mes cheveux un peu longs et même si je suis sportif, je n’ai vraiment pas grand-chose pour lui faire peur. Après m’avoir ris au nez, il retourne embrasser la fille qui me regarde apeurée. C’est ce regard qui me donne le courage de ne pas partir et de ne pas l’abandonner.
Je m’avance vers le garçon, le repousse violemment.
- J’ai dit, lâche là.
Je le regarde durement et la fille part en retrait, venant se cacher derrière moi. Le garçon rigole à nouveau et moi je lui mets un coup de poing, cessant ainsi son rire.
Il relève la tête, son nez saignant mais ce n’est pas ça que je regarde, c’est plutôt son regard noir. Il est très en colère.
Il fonce vers moi et je reçois un, deux, trois coup de poings et me retrouve au sol. Mais il ne me lâche pas, me donnant maintenant des coups de pieds, j’ai le souffle coupé mais je tiens bon, je ne me laisserai pas anéantir. La fille cri et commence à l’attaquer afin qu’il me lâche, au final, je ne sais trop comment mais il arrête et fuit lâchement.
Je remarque le rouge qui contraste tant avec le blanc du sol, et je me dis que je ne dois vraiment pas être beau à voir. Je sens une chaleur auprès de moi. Ce n’est autre que la fille qui pleure, elle pose ma tête sur ses genoux et commence à caresser mes cheveux, tentant de me rassurer alors que je ne me sens pas bien. J’ai froid et j’aimerai juste dormir.
- Tu vas bien, j’arrive à murmurer.
Elle lâche un petit rire entre deux sanglot :
- Oui... Merci d’être venue…
- C’est normal.
Elle me regarde comme si non, ce n’était pas spécialement normal.
- D’autres personne sont passées et ne se sont pas arrêtés, mais toi si.
Je souris doucement avant de fermer les yeux, j’ai besoin de dormir, juste un peu afin de reprendre mon souffle, je sais que je ne vais pas mourir, ce n’est pas une petite bagarre.
- Endors toi, j’ai appelé les secours, une ambulance arrive.
Et je me laisse bercer par ces caresses dans mes cheveux…

- Bonne nuit Hadès.
- Bonne nuit Papa…
Mais alors qu’il est sur le point de refermer la porte je le rappelle.
- Comment fait-on pour vivre quand on dort alors qu’on cesse de respirer ?
Mon père lâche un petit rire avant de me répondre.
- Tu sais que l’on respire la nuit ?
- Ah bon !
Ma bouche forme un grand O, trouvant vraiment le corps humain fascinant.
- Mais pourtant on n’est pas conscient, qu’est ce qui fait que l’on se réveille ?
- Quelle réponse veux-tu ?
- Celle du savant !
- Tu te réveilles lorsque ton corps est assez reposé, sauf si c’est ton réveil qui sonne, me dit-il, touchant doucement mon nez.
- Pfff, c’est nul, qu’en dit le poète ?
- Tout comme le soleil, tu te dois te reposer doucement, permettant ainsi à une partie de toi de se montrer créatif. On parle du subconscient, ce qui te permet de rêver et de pouvoir découvrir de nouvelles histoires. Ce n’est que lorsque tu as appris quelque chose, que tu as appris une nouvelle histoire que tu te réveilles, plus comblé que jamais.
Je lui souris, c’est étrange mais j’ai toujours préféré la réponse du poète.
- Tu sais que j’aime lorsque je rêve et que j'aime écrire mes rêves en histoire.
Il me sourit en retour.
- Oui je le sais, et c’est pour ça que tu dois dormir maintenant.


Phébus aime ; à Daphné qu'il a vue, il désire s'unir (...)

Il contemple les cheveux de Daphné qui, sans ornements, tombent sur son cou : "Que serait-ce si elle les parait ? dit-il. Il voit ses yeux étincelants comme des astres, il voit sa petite bouche, qu'il ne lui suffit pas de voir ; il vante ses doigts, ses mains, ses poignets, ses bras nus plus qu'à moitié ; ce qu'il ne voit pas, il le suppose plus beau encore. Elle, elle fuit plus rapide que la brise légère (...)

Mais le poursuivant, aidé par les ailes de l'Amour, est plus rapide, pour lui le repos est inutile ; il se penche sur la nuque de la fugitive et effleure de son souffle la chevelure éparse sur son cou."A l'aide !, mon père, dit-elle (...) Métamorphose-moi pour me délivrer d'une beauté trop aimable."

(...) une lourde torpeur envahit ses membres, une mince écorce ceint sa délicate poitrine, ses cheveux poussent en feuillage, ses bras s'allongent en rameaux ; ses pieds, il y a un instant, si rapides sont fixés au sol par de solides racines, la cime d'un arbre occupe sa tête ; de sa beauté, ne demeure que l'éclat.
Phébus, cependant, brûle de la même passion, la main droite posée sur le tronc, il sent encore, sous la nouvelle écorce, battre le cœur ; entourant de ses bras les rameaux - qui étaient les membres de Daphné - il étouffe le bois de baisers ; mais les baisers du dieu, le bois les refuse. Alors le dieu lui dit : " Puisque tu ne peux être ma femme, tu seras, du moins, mon arbre " ; laurier, tu pareras toujours ma chevelure, ma cithare, mon carquois ; (...) Péan avait fini de parler ; alors le laurier inclina ses jeunes rameaux et on le vit agiter sa cime comme une tête.



Comme Daphnée, alors que j’étais en détresse, mon corps s’est transformé en arbre, vivant toujours, respirant toujours hors de tout danger mais incapable du moindre mouvement. Seules mes oreilles sont mes guides, j’entends des poèmes, histoires et autres légendes, mais pas seulement. Je suis souvent bercées par des notes de musique, de piano qui flottent autours de moi. Je reconnais assez facilement Mozart, Schubert et autres Chopin. Elles apportent un peu de couleurs et gaité dans cet enfer.
Car où suis-je si ce n’est en enfer… Trop d’obscurité et de douleur… J’entends même quelque bip agaçant…
Pour me consoler je tente de penser à mon père, me disant que je devais me repose et surtout, que je devais dormir afin de créer de nouvelles histoires.

Vendredi 13 Avril 2012
J’ouvre les yeux doucement regardant le plafond blanc. Mes yeux papillonnent doucement alors que j’étire mes bras, mon ventre, mes pieds. Mon corps et totalement tendu et je me sens bien.
Je me sens tellement crispé, c’est étrange. Je touche doucement mon visage… De la… Barbe… Mais je n’ai jamais eu de poil à cet endroit, je n’ai jamais eu de barbe… Je n’ai pas encore connu mon premier rasage avec papa… D’ailleurs où est-il.
Alors que je commence à paniqué, entendant une voix rauque sortir de ma gorge alors que ma respiration s’affole.
J’entends même ces bips qui m’ont tant agacé dans mon rêve.
Une infirmière rentre et tente de me calmer.
- DOCTEUR !!!
Un médecin entre alors que je ne me calme pas.
- Où suis-je… Enfin… Je suis à l’hôpital mais où sont mes parents, et la fille elle va bien ?
- Elle va bien, vous l’avez aidé, énormément Hadès.
Il n’a répondu qu’à l’une de mes questions…
- Où sont mes parents ?
- Hadès vous devez comprendre qu’i…
- Où sont-ils ?!
Je n’en reviens pas de la voix qui sort. Elle est trop grave, trop sûre d’elle et je sens que quelque chose cloche.
- Hadès… Pour vous quel jour nous sommes ?
- Hé bien, je ne sais pas combien de temps j’ai dormir, mais je dirais le 14 ou 15 février…
- De quelle année ?
- Mais ce sont quoi ces questions stupides, nous sommes en 2003 !
Un long silence… Trop long… Bon sang mais qu’est-ce qu’il se passe.
- Hadès… Nous sommes le 13 avril 2012…
2012… C’est une blague… On ne peut pas passer huit années de sa vie en un claquement de doigts.
- Cessez de me dire toutes ces conneries, je veux voir mes parents.
Encore ce regard désolé alors qu’il me tend un miroir.
Je me regarde et ce que je vois me choque. Je suis un adulte maintenant, je reconnais mes yeux, mais j’ai les cheveux plus longs que d’habitude. Je touche mes joues d’où les rondeurs sont parties, j’ai de la barbe et je suis un jeune homme il n’y a pas de doute.
Alors que je continue mon inspection, le médecin continue de me parler.
- Vous êtes tombé dans un coma profond durant ces neuf dernières années, nous ne savions quand vous vous réveillerez.
Neuf ans… J’ai ainsi dormi durant neuf ans, ne me rendant pas spécialement compte que toutes ces couleurs, note de musique ou histoire provenait de quelqu’un d’autre, de quelqu’un qui me surveillait alors que j’étais dans le coma.
- En février 2009 il y a eu un accident de voiture assez grave…
Je ne l’écoute pas trop, j’ai encore du mal à tout comprendre.
- Vos parents on périt dans cet accident Hadès.
Ça par contre, je l’entends. Je relève la tête, sentant déjà les larmes couler sur mes joues. J’ai de nouveau froid, la douleur est encore pire que ma dernière nuit et je me sens frissonner.
- Vous voulez dire que lorsque je me suis endormi, j’avais une vie de rêve, des amis, une famille, et que maintenant je suis seul.
- Je suis désolé.
Désolé… La seule chose qu’il puisse me dire mais en même temps, que dire de plus. Il n’y peut rien après tout…
J’encaisse la nouvelle comme je peux, devenant un peu plus renfermé sur moi-même. J’étais déjà quelqu’un de mystérieux et sombre, je le deviens encore plus.
Je sors quelques semaines plus tard... Je n'étais plus habitué à mon corps étant resté allongé aussi longtemps, j'ai dû en quelque sorte réapprendre à marcher, remuscler mon corps encore plus maigre que ce que j'aurais imaginé, et après toutes ces longues heures de travail, je peux retourner chez moi. Cela est terrible car la présence de mes parents est encore partout.
Je remarque quelque changement, la cuisine a été totalement rénovée. J’entre dans ma chambre, et c’est étrange mais je ne me sens pas chez moi. Toutes ces choses me semble presque dépassé et je me dis que je suis un adulte désormais…



Pourtant j’ai encore du mal, j’ai grandi trop vite, neuf années me sont passées sous le nez en un claquement de doigts.
Je me suis endormi dans le corps d’un adolescent de 15 ans pour me réveiller dans le corps d’un jeune homme de 24 ans…
Je me suis endormi heureux et entouré, je me réveille plus triste et seul que jamais...
En fait, on me force à grandir. J’ai parfois encore aujourd’hui des réactions de gamins mais comment m’en vouloir. Enfin je ne parle pas trop de mon passée, et lorsque je m’inscris à l’université, certain parle de moi. Certaines personnes que je connaissais d’avant lance des rumeurs sur moi. Ma réapparition ne passe pas totalement inaperçu.
Je ne dis rien, je réponds rien alors que les rumeurs les plus folles circulent.
J’ai entendu que j’aurais sillonné le pays en voiture dès que j’aurais eu mes 16 ans, que j’ai été en prison pour meurtre, braquage ou encore vol…
Je laisse courir, restant mystérieux. J’ai appris que cela plaisait aux filles aussi… Oui je me rattrape un peu partout.
Mon corps qui était tout maigre, encore plus qu’avant, je le travail, je me mets au sport et prends soin de moi. J’ai beaucoup de temps à rattraper je tente de devenir un adulte du mieux que je peux, je reste quand même un grand enfant. Et je ne le nie pas, j’adore être immature, enfantin… J’adore être une sorte de Peter Pan…


"Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. Sais-tu d’où viennent les fées ? Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée."
Tous les enfants grandissent… Sauf un…


Huit années sont passés en un claquement de doigt pour moi, mais c'est étrange... Une simple année peut passer tellement vite aussi. Une année où j'ai pu grandir, où j'ai retrouvé la vie.
Une année où j'ai découvert internet, les réseaux sociaux, le portable... Tout ce qui est technologique et franchement, c'était pas gagné.
J'ai retrouvé ma meilleure amie, Ellen, enceinte. Wow ce fut tellement étrange, mais maintenant elle à une merveilleuse fille. Alice.
J'ai aussi découvert l'amour, Robyn.
Mais l'amour cache toujours quelque chose n'est ce pas, tomber amoureux nécessite une chute, et je pensais pas tomber d'aussi haut.
Je suis un maladroit, on le sait tous, mais franchement c'est de trop là.
Il faisait froid, j'ai monté les escaliers dehors, et VLAN, une magnifique chute... Je me souviens de rien autant le dire, black out sur cette chute.
Ce que je sais c'est que je suis encore une fois tombé dans le coma. Ma plus grande hantise est de nouveau là, plus forte que jamais car comme je le pensais, je suis de nouveau tombé dans le coma. Ô beaucoup moins longtemps, pas plus de deux semaines.
Mais quel rapport avec l'amour ? Et bien c'est simple, durant ce coma alors que j'ai de nouveau abandonné tout ceux qui comptent pour moi, Robyn m'abandonne aussi. Elle est repartir en Angleterre sans un mot, sans rien pas même une lettre.
Quoi, suis-je si misérable qu'elle ne peux même pas me dire adieu ?
Je n'arrive plus à faire confiance aux gens, je crois que c'est ça devenir adulte non ? Réussir à se méfier de tous et comprendre qu'on ne peux croire personne... La naïveté est finit et je suis de nouveau là, roi de l'enfer cela me va plutôt bien au final.

Encore heureux il reste des personnes fidèles. Je pense à Austin, ce mec qui me fait toujours rire avec ses vannes pourris ainsi que ses réflexion plus étranges les unes que les autres. Je me sens bien avec lui, il est un peu comme un frère que je n'ai jamais eu, l'un des seul, avec son frère, auquel, parfois, je veux croire.
Son frère jumeau aussi, le sport et nous... Et bien on adore ça tout simplement, et grâce à lui je suis maintenant incollable sur le sport en 2013. Mais il y a plus que ça, à ne pas en douter. On rigole sans cesse de tout et de rien, à quoi bon prendre la vie au sérieux... Bon ok, le 15 mai, il devient papa et il doit devenir plus sérieux. Mais j'essaye de lui offrir des moments où il peux dire n'importe quoi, et je crois qu'en fait, même un bébé ne le change pas.
De plus, je suis l'heureux parrain de Tom, mais je ne crains rien pour lui, après tout, il n'a peur de rien c'est un Américain non ? Mais cela fait tellement plaisir car sa petite amie n'est autre que la fille... Qui ? Mais voyons LA fille ! Celle que j'ai sauvé, et je suis tellement heureux de voir comment elle a grandit, me disant que c'est un peu grâce à moi. Je ne me suis pas sacrifié pour rien, je n'ai pas fait tout ça. Elle est magnifique, pas que je veuille sortir avec elle ou quoi que ce soit, mais j'aime la voir sourire. Et maintenant elle est maman et elle me fait confiance pour son bébé et cela me touche.
Et puis il y a Ellen. Ellen et sa fille.
Bon sang je me souviens de ce jour, de cette fois où j'ai appris que Lucas était mort. Je n'en crois toujours pas un mot. C'est étrange mais non je ne veux pas y croire.
C'est naturellement que je lui dis de venir chez moi. Ma maison familial est assez grande pour les accueillir facilement. Ellen pourra changer de chambre tout les jours si cela lui chante et moi, je serais à ses petits soin car perdre quelqu'un est toujours douloureux.
Je sais, je sais ce que ça fait lorsqu'on est pas là, lorsqu'on se dit qu'on aurait pu faire la différence alors que l'autre se mourrait.
Je sais, et en même temps je ne sais pas, car la perte des parents est quand même différente de la perte d'un époux. De la perte d'un père aussi. Dire qu'Alice ne connaîtra jamais son père. Merde.

C'est fou comme une année peut passer aussi vite... Et en même temps, c'est fou tout ce qui peux se passer en un si court laps de temps.
Mais qu'est ce qu'on peux faire si ce n'est laisser la vie couler, encaisser les coups comme on peut et s'aider les uns des autres. On a tous perdu quelqu'un, on a tous perdu des personnes cher, que ce soit par lâcheté, la fuite de personne qui parte sans donner de nouvelle ou alors car la vie est injuste. Car sans les autres, la vie ne vaut pas d'être vécu au final.
La vie continue et il n'y a rien d'autre à faire si ce n'est vivre à fond !



Toujours Cloclo parce que si ça s'en va... Ça revient surtout (a)
Bon toujours Clotilde, toujours sans h, et puis j'ai choisit Jared Padalecki parce que c'est la vie !
Et si tu cherches à me joindre, t'as qu'à appeler le bureau du maire, il enverra un signal qui luit dans le ciel. Le signal a la forme d'une bite géante...

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