Bienvenue à Cambridge,Ricci K. Warrens Date d'inscription : 04/02/2013 Messages : 16 Localisation : Cambridge | Sujet: Bataille de blondes dans les parcs Lun 11 Fév - 21:11 | |
| Quand les choses dégénèrent ” «Bataille de blondes » feat Dolce L. Milligan
L'idée de me prendre un collocataire commence à me titiller la cervelle. Il est vrai que pour des raisons pratiques et financières, ce serait un avantage. Il faudrait que je poste une annonce sur le site du campus et dans les couloirs en espérant que quelqu'un soit désespérément à la recherche d'un logement pas très cher. Même si le Junction me paye grassement tous les soirs, je dois tout de même subvenir à mes besoins du mieux que je peux.
Heureusement que les cours sont une partie de plaisir à côté..enfin par là je veux dire qu'au moins je me réjouis à l'idée d'étudier la Photographie, pour moi ce n'est plus des devoirs mais une passion que je nourrit depuis toute petite.
Oh mon dieu ! Je pense à tellement de choses à la fois que je ne fais guère attention où je vais. Réalisant que je viens d'atterrir dans les parcs du campus, je jette un coup d'oeil aux alentours. C'est êtrange...j'ai comme l'impression de connaître la personne assise sur le banc au loin..Je plisse légèrement les yeux pour essayer de décortiquer chaque détails qui la façonne. Mais très vite, elle se cache le visage derrière un vulgaire journal comme pour éviter de se faire repérer. Notifiant une longue chevelure blonde, je comprends très vite la supercherie.. Dolce ! Nan mais pour qui est-ce qu'elle se prends celle là ! ça fait un an qu'on ne s'est pas adressé une seule fois la parole, pas depuis cette fameuse nuit où la vérité a éclaté, et elle poursuis toujours cette attitude puéril ! Non ! là ça ne passe pas ! Tu va voir Mademoiselle !
Mine de rien, j'avance doucement près du lieu où se trouve la jeune femme. Je passe près du banc où elle semble assise puis, affichant un grand sourire narquois je m'arrête d'une seul coup et fit volte face me retrouvant nez à nez avec ce vulgaire journal.
T'es pas obligée de faire ta gamine en te cachant derrière ton vieux journal ridicule !lançai-je sur un ton méprisant. Non mais là, il fallait vraiment que ça sorte.
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