Bienvenue à Cambridge,Aaliyah C. KellerDate d'inscription : 04/02/2013 Messages : 55
Sujet: « Qui aime bien, châtie bien. » pv Brayan Jeu 7 Fév - 19:25
Aaliyah & Brayan
“ Qui aime bien, châtie bien. ”
« Bonjour Cambridge, il est 6h00 et c’est Max qui vous.. » Frappant mon radio réveil du poing afin de le faire taire, je me retourne de l’autre côté, enfouissant ma tête sur l’oreiller en espérant gagner quelques minutes de sommeil en plus. Pourquoi faut-il se lever aussi tôt ?! Restant quelques minutes dans cette position, Morphée commençant à me reprendre peu à peu dans ses bras, c’est les cries de Lilly qui me font ouvrir les yeux. Dur comme réveil. Une radio avec un mec à la voix perçante, des cries stridents… Tout est réunis pour m’empêcher d’être en retard au bureau. Soupirant, je finis par me lever, me rendant dans la chambre de la petite, avant de m’asseoir sur son lit pour la prendre dans mes bras. « Tu as fais un cauchemar mon cœur ? » Se calmant doucement, la fillette hoche doucement la tête, tout en m’adresse une petite mine. « C’est fini, je suis là. » La prenant dans les bras, je descends à la cuisine, la posant sur l’une des chaises se trouvant autour de la taille avant de lui préparer son biberon de chocolat. A deux ans et demi, Lilly ne se passera pas de son biberon matinale, ni celui qu’elle prend avant de dormir. Le chauffant quelques secondes au micro-onde, je vérifie qu’il ne soit pas trop chaud, avant de lui donner. Rien de mieux qu’un biberon après un cauchemar ! La regardant, tout en souriant tendrement, je me prépare un café serré afin de mieux me réveiller. J’ai l’impression d’avoir fait la tête toute la nuit, tant j’ai dû mal à émerger. M’asseyant à la table afin de boire mon café, Selena finit par descendre à son tour afin de prendre son petit déjeuner. Bien plus autonome, la brunette se prépare son bol de céréales avant de nous rejoindre. Qu’est-ce que j’aime ces petits moments de calme en famille. Soupirant, mon regard se pose sur l’horloge accroché au dessus de l’encadrement de porte. J’émerge en quelques secondes, écarquillant les yeux. Mon dieu, je suis carrément en retard ! Je ne suis pas prête, les filles non plus et je dois en conduire une à la crèche et l’autre à l’école avant de me rendre au bureau. Avalant d’une traitre ma tasse, j’attrape Lilly qui en a fini avec son biberon et file dans la salle de bain, criant au passage à Selly ; « Finis ton bol et va te préparer après, on est en retard. » Du haut de l’escalier, j’entends la gamine lancer un ; « Comme d’habitude. » Bon ok, nous sommes plus souvent en retard qu’à l’heure mais ce n’est pas une raison pour me le faire remarquer. Ne prêtant pas attention à la réflexion de Selly, je fonce dans la salle de bain, prenant mes affaires puis les affaires de ma fille sur le chemin.
« Selly, tu as cinq minutes pour descendre, après je pars sans toi ! » Cette petite n’a que six ans et met déjà un temps monstre à se préparer. J’ai beau la surveiller, veiller à ce qu’elle ne prenne pas tout son temps à s’habiller, elle finit toujours par trouver quelque chose à changer. Enfilant ma veste en cuir, je prépare Lilly pour partir, n’oubliant pas son sac pour la crèche avant de voir Selena descendre calmement les escaliers. « J’voulais mettre ma nouvelle robe. » Levant la tête vers la fillette, j’arque un sourcil tout en lui faisant signe de se presser. « Manque de chance, tu mets ce jean. » Mettre une robe avec le temps qu’il fait. N’importe quoi cette petite. Lui donnant son manteau, je prends les clés de la voiture sur le meuble d’entrée, puis sors de la maison ; direction l’école et la crèche.
Commençant par affronter les embouteillages de Cambridge, je dépose Selena à l’école, lui souhaitant une bonne journée avant de reprendre ma route, direction la crèche. Déposant ma fille à son tour, je m’arrête au café du coin afin de prendre comme chaque matin, un mokaccino à emporter. L’agence n’est pas très loin et j’ai pris l’habitude de m’arrêter là tous les matins après avoir déposé Lilly pour prendre une boisson chaude à emporter. Je vais avoir besoin d’un bon mokaccino pour supporter Brayan. Bref, je n’ai même plus besoin de passer ma commande que celle-ci est déjà prête lorsque j’arrive. Remerciant Jenny, la serveuse, je reprends ma route ; terminant par me garer dans le parking souterrain. Mon sain à main à l’épaule et mon mokaccino à la main, j’entre dans l’agence. « Salut. » dis-je comme tous les jours. Contrairement à d’habitude, personne ne me répond. Fronçant les sourcils, je ne vois ni Logan, ni Brayan. Serai-je la première arrivée ? Impossible. Soupirant, j’avance jusqu’à la porte de mon bureau, trouvant le jeune Hamilton avachi sur mon fauteuil, les pieds croisés sur mon bureau. Posant mon gobelet sur le bureau, je lui pousse les jambes. « Recules tes sales pattes de mon bureau et tes fesses de mon fauteuil. » Reprenant ma place, une fois levé ; je le regarde avant de boire une gorgée de mon mokaccino, terminant par croire les bras sous ma poitrine. « Si tu es là, c’est qu’il y a une nouvelle affaire non ? »
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Bienvenue à Cambridge,Brayan T. HamiltonDate d'inscription : 04/02/2013 Messages : 21
Sujet: Re: « Qui aime bien, châtie bien. » pv Brayan Jeu 7 Fév - 22:11
Aaliyah & Brayan
Qui aime bien, châtie bien. ▬ Mauvaise nuit. J’étais resté devant la télé toute la nuit, j’avais eu tellement de mal à penser à autre chose qu’à ma femme, une année était passé depuis son enterrement et je continuais inlassablement à m’en vouloir de sa mort. Dans mon appartement, rien n’était là pour me rappeler son rire ou encore cette voix qui soulevait mon cœur à chaque fois qu’elle frôlait mon oreille. Elle me manquait, comment faire avec ce manque, j’étais pire qu’un drogué avec elle ? Un an que je pouvais porter la culpabilité de sa mort. Elle était morte enceinte quand j’ai fini par la laisser pour tuer mon père pendant que ce monstre la violé et la tuait atrocement pour se venger de moi. J’étais un flic, sans doute l’un des plus con et mauvais de Londres. Mais, j’étais ainsi, je ne laissais aucune chance aux ordures et tous les moyens étaient bons pour cela. Je m’étais souvent pris des blâmes dans la figure quand je faisais un truc de travers et c’était toute les semaines, j’avais tout fait pour énerver ce mec, le chercher, l’agacer pour qu’il fasse une erreur dans son terrible de jeu de violeur, cela m’insupportait qu’on le laisse faire, je savais que je finirais par mettre la main sur lui, mais il avait fini par retourner ce petit jeu contre moi. Je ne pouvais plus travailler au même endroit où j’avais fait cela, je devais oublier ma vie passer pourtant la pluie me manquait, tout à vrai dire j’étais un étranger dans cette ville, malgré que j’étais là depuis plus de sept mois, j’étais parvenu à me faire ma place ici, mais rien n’était pareil. Je me levais de mon canapé regardant autour de moi cherchant Jasper mon chien. Je l’avais viré de mes jambes où il avait trouvé bon de prendre place, alors que j’avais tout sauf envie de le supporter avec son poids sur mes jambes. Je le retrouvais blottit dans mon lit , je lâchais un léger rire en l’attrapant dans mes bras, il était pas léger, mais je parvenais encore à porter ce dernier. Il était à présent âgé de un an et trois mois. Elle l’avait voulu, elle désirait avoir un chien depuis son enfance, mais impossible ses parents n’étaient pas de ce style, enfin je lui avais donné cela en cadeau de mariage, pourrie l’idée, mais cela lui avait fait plaisir. Maintenant, je vivais avec lui et nous étions deux hommes sans la femme de leurs vies. Je le sentais qu’elle manquait même à ce chien, il adorait qu’elle lui caresse le haut de la tête alors que moi j’avais toujours peu de temps à lui consacrer. Je me demandais encore si cela aurait changé avec l’enfant qui était prévu et que j’ai découvert seulement à sa mort que j’allais devenir père. Enfin, je devais arrêter de penser et apparemment mon téléphone était d’accord avec moi, vu qu’il se mit à sonner.
J’avais parlé pendant une bonne trentaine de minutes au téléphone, on venait de me proposer un nouveau contrat. J’étais de nouveau bien, il m’en fallait peu, me noyer dans le travail et tout allait beaucoup mieux. Le travail s’était pourtant ce qui avait causé ma perte et cette perte qui me faisait tant souffrir, je devais le réaliser, je le savais, mais j’aimais tant mon boulot et le fait de mettre des ordures comme mon père en taule. J’allais dans la douche pour me préparer, assez rapidement j’étais entouré d’une serviette et à l’aide d’une autre je m’essuyais. Je regardai par la fenêtre le temps qu’il faisait regardant le chien qui me surveillait, en vrai s’était un pervers il kiffait me suivre jusqu’à la salle de bain. Je souriais à Jasper allant pour m’habiller, j’eus fini rapidement et décolla de chez moi pour rejoindre le bureau. J’étais le premier comme assez souvent, je n’avais pas besoin de dormir et n’y arrivait pas vraiment. Je m’installais sur mon bureau tournant en rond, pour cette mission j’avais absolument besoin d’une femme, voilà pourquoi la jeune femme : Aaliyah était dans l’équipe. Je n’agissais toujours pas dans les règles de l’art et me mettait moi et mes collègues en danger. Alors que la jeune femme avait la garde de sa sœur et de sa petite fille, je ne pouvais pas trop jouer, du coup j’étais beaucoup plus protecteur avec elle que quiconque. Je m’installais sur son bureau et posais mes pieds sur le recoin de ce dernier en faisant une légère grimace. J’avais fermé les yeux pour penser à la mission, je continuais malgré la voix d’Aaliyah qui m’étais parvenu jusqu’aux oreilles. Je souris un peu en la voyant débarquer dans son bureau. « Bonjour ! On dit quand on est polie. » Je l’avais entendu, mais j’avais envie de l’emmerder de bon matin, c’était assez étrange d’apprécier de l’emmerder et la voie en pétard. « Je pense que ta chaise est trop moelleuse pour toi et qu’on va échanger avec le mienne » Je rigole un peu et la laisse prendre sa place avant de me poser sur le coin de son bureau. « Oui, normalement je devrais te laisser y aller seul, mais impossible pour moi de faire ça. La mission c’est que tu te fasses passer pour une danseuse de charme, je serais l’un des vigiles de la boite, moi. » Je la regardai attendant sa réaction.