Hum ... vous voulez savoir comment vit une belle donzelle blonde comme moi dans une famille de geek ? Un père informaticien, trois frères geeks jusqu'au bout des ongles ? Et moi ... petite blonde, la dernière, qui préférait jouer aux Barbies qu'à construire des robots destructeurs de ... Barbies. J'ai fini par en exploser des robots par la fenêtre à force que mes abrutis de frères les ont détruit. Pourtant je les aime, mais qu'est-ce-qu'ils peuvent être gavant ...

Notre histoire commença bien. Ma mère, Jillian, une littéraire, tomba amoureux de l'intello pur et dur qui sera mon père, Julian. Ils sont allés à Harvard, sont partis s'installer dans une maison et ont eu leur premier fils : Ethan. Ensuite, trois ans plus tard, James est arrivé au monde. Suivit de Samuel, alias Sam. Moi je suis arrivée un ans après. Maman était faible à ce moment-là. Elle était tombée malade. J'ai juste eu le temps de la connaître, le temps de l'aimer, le temps de me souvenir d'elle, que d'un "je t'aime", elle s'endormit ... pour toujours. Elle m'avait appelé Juliet pour le roman de William Shakespear et Erza était le prénom de ma marraine. Je n'ai pas accepté de suite la mort de ma mère. C'était la seule à me lire des histoires. La seule à me border. Aucuns des hommes de la maison de l'ont fait. Si bien que je me suis repliée sur moi-même. Mon père ne savait pas y faire avec moi, étant un grand maladroit. Pourtant un soir, il entra se mettre assis sur mon lit. Sauf que je n'avais pas sentit une paire de fesses ... mais quatre paires de fesses. J'avais enlevé ma couette de sous ma tête dévoilant ainsi mes yeux rougis par mes larmes, des cheveux blonds en bataille et un air très triste. Le plus jeune de mes frères était entré dans ma couette et arrangea ma touffe de cheveux

« Tu sais Jules … si tu nous dis rien on peut pas d'viner que ça va mal. On va te raconter une histoire, chacun notre tour
- Vrai ??? »

Chacun leur tour, ils m'ont tous lu une histoire. Mon père tremblait et avait beaucoup de mal, mais il s'y habitua vite, puis mon frère aîné fit un effort, enfin le second, puis le dernier. Celui-ci me fit dormir dans ses bras en un rien de temps. Il s'était enlevé et m'avait bordé. Ce fut alors notre rituel jusqu'au jour où je les ai jeté de ma chambre, car je commençais à être trop grande pour les histoires. Mes frères m'aimaient, m'offraient des trucs de fille, des peluches, des poupées, parfois des livres, car j'aimais lire. Ils ont même cru que j'étais une geek comme eux, car j'aimais bien m'intéresser à leurs trucs de geek. Sauf que lorsqu'ils m'ont offert un kit de construction de robot, je leur ai jeté en pleine tête. [color=darkpink] « J'avais dit que j'aimais, pas que j'allais vouloir en faire, non mais ».

Le temps passait et je grandissait. Etant la tête blonde de la famille, j'étais une brêle en matière scientifique ainsi qu'en math'. Je ne comprenais en rien de ce que mes frères disaient. Ils tentaient tous de m'expliquer les exercices, en vain. Je préférais être dans mon coin à lire ou à apprendre différentes langues, comme l'allemand, le français ou le japonais. J'aimais bien m'instruire de tout, mais plutôt dans le monde littéraire que scientifique. J'étais la tâche de la famille. Mais ça rappelait maman, alors notre père était quand même heureux d'avoir une fille qui différait de ses fils. Et comme j'étais comme notre mère, je suis devenue la Pom Pom Girl de la famille. Je me débrouillais plutôt pas mal et les cours de danses que je suivais depuis mes 7 ans m'étaient très bénéfiques. Sauf les dires de mes « copines » qui se sont moquées une à une de mes frères. Un jour, j'étais habillée en Pom Pom. Mes frères sont venus me parler et mes « copines » m'ont demandé de venir avec elles et de ne pas traîner avec ces pèquenauds. Surprise … je les ai suivis. Sans rien dire. Faisant de la peine à ma famille. Sauf que, j'avais raccroché. Elles m'avaient demandé de choisir : mes frères ou elles. Le choix a été vite fait. Ma famille passait avant tout. Le soir-même, mes frères ont été étonnés de me voir sans les habits de Pom Pom. Je leur ai expliqué que je préférais restée dans l'anonymat que d'être avec des folles qui insultaient ma famille. D'ailleurs, le lendemain, les filles ont été surprises … choquées … et horrifiées, surtout horrifiées, de voir des robots leur rouler dessus C'était très drôle à voir. Et pusi j'ai quitté les pouf pour les planches de théâtres, d'ailleurs j'en fais même en fac'

Tiens au fait … parlons de mes histoires d'amour … devenus quasi impossible depuis mon presque viol quand j'avais 16 ans. Auparavant, mes frères avaient eu la sale manie d'être surprotecteur et testaient surtout mes exs petits copains, jusqu'à ce qu'ils craquaient pour me quitter l'instant même. Je devenais dingue. Si bien que j'avais utilisé divers techniques pour pas que mes frères me surveillaient. Sauf qu'ils étaient futés. J'avais eu beaucoup de disputes avec eux. J'avais fait couler beaucoup de vis … en explosant au sol leurs robots, si chers à leurs yeux. Cependant, seul Sam me laissait tranquille. Au contraire, lui venait me voir pour qu'on puisse en parler en toute tranquillité, alors qu'Ethan et James s'amusaient à me rendre chèvre., même quand Ethan n'était plus au lycée Ils ne voulaient pas que j'ai un petit ami avant la fac'. Ils savaient que je préférais les ados' plus vieux et donc qui avaient l'âge de mes aînés. Ce que je ne savais pas, c'est que mes frères les connaissaient pour la plupart. Et le pire a été quand je suis sortie avec Rick. Quaterback du lycée, mec super sexy. Bref j'étais amoureuse de lui. Quand mes frères ont voulu tout casser, ils ont eu droit à une colère noire de ma part. Par contre, ils ont eu la bonne idée de me suivre jusqu'à une fête que donnait un des amis de Rick. Nous nous sommes amusés comme des fous, j'avais bu même. Peut être trop d'ailleurs … il m'avait emmené jusqu'à une chambre … sauf que ça m'a dégrisé d'un coup quand j'ai vu qu'il était sérieux et voulait coucher avec moi. J'avais hurlé comme une folle alors qu'il déchirait férocement mes vêtement et me frappait au visage pour que je me taise. Je me suis débattue, lui ai donné un coup de pied bien placé. Quand j'ai constaté que la porte était fermée à clé, je lui ai jeté la chaise en pleine poire en hurlant qu'il devrait m'ouvrir avant que je ne hurle encore plus fort. Il s'apprêta à me sauter dessus pour me frapper quand la porte s'ouvrit en pleine volée …. le plus drôle a été qu'il se l'ai prise en pleine figure. Il est tombé au sol assommé. Ethan a été là. Affolé. Il m'avait couverte avec sa veste et nous sommes partis … nous avions bien fait, car la police était arrivée à ce moment-là.

Je me suis donc jurée de me méfier des hommes et de demander conseils à mes frères. Puis, je suis partie à la fac' étudier l'art du spectacle, après mes examens de fin d'année. Je m'y sentais bien et aimerait continuer dans cette filière. Je ne souhaite pas être une starlette, juste jouer dans des pièces de théâtre. Ma famille restait et restera toujours ma priorité dans ma vie. Les hommes ? Je préfère m'en méfier. Rick a réussit à m'en dégoûter. Ainsi que les autres, même pas capable de tenir tête à mes frères pour me garder … maintenant, j'attends de voir si des mecs réussissent à faire fondre mon cœur … ça, c'est une autre histoire ...

M'enfin. Le temps a passé. je me suis fait des amis. Des amours. Des coups d'un soir. Des exs. Des ennemis que je m'en fiche. Des soirées. Des bonnes notes. Des glaces. Des courses. Des fou rires. Des voyages organisés, pas organisés. Bref j'ai vécu. Vous savez ce qui est le plus flippant ? C'est quand on rentre d'une soirée. Vous savez, LE truc banale qu'on croit rien ne peut nous arriver. On croit qu'on est surpuissant. Sauf qu'on ne l'est pas ... marchant dans la nuit, complètement KO de ma soirée, j'avais pleuré. Une dispute avec un pote que j'aimais beaucoup. La rage. Je hais ça. Me prendre la tête avec des amis que j'aime de tout mon être ... ça me rend triste. Une voiture s'est arrêté, un mec voulait me raccompagner. Je l'ai envoyé ailleurs si j'y étais. Sauf qu'il insistait. Il s'est énervé. Je crois que j'ai jamais eu peur de toute ma vie. Il est sorti comme un fou furieux, j'ai décampé. Il s'est jeté sur moi et m'a forcé à rentrer dans sa voiture. J'avais beau gueuler ... personne ne venait à mon secours. J'avais beau le griffer, je me suis retrouvée assommer dans son coffre. Je me suis réveillée dans ce même coffre qui s'ouvrait. J'étais ligotée comme un saucisson avec un bâillon. Il m'a choppé par les cheveux, je pleurais ne comprenant rien à ce qu'il se passait. Il me parlait me disant que j'avais eu tord, que j'aurais dû lui parler autrement que j'étais qu'une pute qui méritait de se faire ... bref. Je vous fais pas un dessin. Je me suis retrouvée dans une pièce où il m'a séquestré pendant plusieurs jours. Où il m'a frappé pendant ces jours et où il m'a ... je vous fait pas un dessin. Je ne me suis jamais sentie aussi humiliée de toute ma vie. Je me sentais foutue. Inutile. Stupide. Un pauvre truc qui servait à rien. Sauf que ... bah quand on a un caractère de chien comme le mien, on se bat. On est fort. On pense à notre famille. On décide alors ... de jouer. Oui, j'ai joué. Bonne actrice, normal, j'étais dans une troupe de théâtre et j'ai toujours été bonne actrice. je l'ai roulé. Je sais pas comment je me suis retrouvée en train de courir, mais j'ai réussi à lui exploser son crâne contre un mur, à lui gueuler dessus et à trouver la force et le courage d'exploser la fenêtre du rez de chaussée pour courir. Je sais pas combien de temps j'ai couru dans une forêt et d'atterrir sur une route, une voiture est passée pr là. Un poids s'est jeté sur moi. j'étais couchée, presque assommée. Me demandant si j'allais crever comme un vulgaire insecte. Mais on m'a soulevé. On m'a dit que tout irait bien. Que j'étais sauvée. On m'a mise dans une voiture, j'étais tellement dans les vapes que je comprenais rien à ce qui m'arrivait. Puis je me suis retrouvée à l'hôpital. Et la vie est revenue.

Mon kidnappeur a été retrouvé après avoir été grièvement blessé par mon sauveteur ou sauveteuse. Pendant quelques mois, j'étais chez mon père et je voyais un psychologue. Mon ravisseur s'est retrouvé sur la chaise électrique et moi complètement fichue psychologiquement et moralement. J'ai décidé cependant de revenir à la fac' pour pouvoir finir mes études Revenir là où j'avais déjà mes traces. Il parait que je suis forte. Moi je dis que j'ai pas l'choix ... ! Les mois ont passé, j'ai dû faire face à énormément de choses, mais encore aujourd'hui, je perds le pied. Bientôt un an que j'ai traversé ça ... et ça me fiche encore en l'air. Je suis bien contente que mes amis et ma famille sont là pour me soutenir, ça m'aide énormément à garder le moral