Maya & Sean
“Sweet home & good company ”
On aura toujours beau prévoir notre vie cette dernière ne sera jamais l’exacte copie de nos rêve les plus cher. J’avais des envies comme avoir des enfants avec une femme que j’aimais et pouvoir les élever. J’avais bel et bien un enfant, Marley-Jane, alors oui j’avais réalisé une partie de mon rêve de vie que j’avais gosse, mais je n’avais pas prévu de ne pas l’éduquer ou encore de le faire avec la femme de ma sœur. Je comprenais de plus en plus ce qu’était le destin, ne pas choisir sa vie ou encore la programmer, juste laisser faire les choses et on verra qui arrivera à avoir le bonheur qui mérite avant les autres. On se bat quelques fois contre ce maudit destin quand on voit des choses horrible se passer ou encore quand on perd des personnes cher à notre cœur , on ne peut rien contre ça. J’avais décidé d’avancer le principal était de mettre un pied devant l’autre, pas vrai ? J’arrivais à tenir debout et à prendre les bonnes décisions dans ma vie, je n’avais donc aucune raison de me plaindre de quoi que ce soit. Manger ? C’était devenu une habitude de sauter les repas , ces jours où les nourrissons décidaient de nous dire bonjour en cœur. Je me retrouvais souvent en train de courir dans deux salles d’accouchement en même temps ce qui faisait parfois paniquer les femmes qui accouchaient, passer la patiente à un autre n’était pas quelque chose qui m’aurais dérangé, mais un peu plus ces dames qui ne voulait pas voir d’autres mains dans leur ventre. JR n’était donc pas la seule à s’inquiéter pour moi quand je décidais de me mettre à la diète pour le plus grand plaisir de mes petits patients ? Maya s’y mettait elle aussi. Elle pouvait tout aussi bien se venger de moi qui étais assez souvent sur son dos quand elle ne prenait pas soin d’elle ou du bébé , ce qui était quelque chose de rare chez la jeune femme, mais je voulais que prenne soin d’eux. Peu de temps après son arrivée j’étais devenu protecteur avec elle, mon caractère qui le voulait, elle était devenue une amie rapidement et quelque fois je préférais passer mes soirées avec elle au lieu de sortir pour m’amuser comme je pouvais le faire auparavant, elle m’avait comme calmé. Je n’étais pas non plus un mec qui vivait la nuit, mais je profitais de la vie, je me sentais pas obligé d’être à ses côtés , mais j’en avais comme besoin. Ce qui me paraissait assez étrange quelque fois. Je sortais de mes pensées en entendant sa réplique, je rigolais légèrement à cette dernier ne quittant pas des yeux la jeune femme. « Aucun enfant attend quand il a décidé de sortir pour faire un gros câlin à sa maman. Donc que tu sois ma voisine vielle et ridée , il sortira comme tous les autres quand il le décidera. Puis, ma voisine n’est pas vielle , ni ridée » Je relevais cela en la taquinant un peu, car ma voisine était bel et bien vielle et ridée , cette dernière avait eu un enfant à quarante ans passé, elle approché les quarante-cinq à vrai dire. Je finissais par réfléchir à ce que j’allais vouloir manger ce soir, c’ était sans doute sa la vie de couple ? Devoir penser à ce qu’on allait manger, moi tout seul s’était un repas tout fait pourtant je savais parfaitement faire à manger, j’adorais même ça, mais quand on se retrouvait à manger tout seul s’était moins drôle. Je faisais une légère grimace en réfléchissant encore. Je la regardais dans les yeux en souriant. « Pour ce qui est de me nourrir, j’attendrais d’être vieux avec la femme de ma vie. Humm pour le repas de ce soir que dirais-tu d’une soirée crêpes ? » Je souris et m’installe sur le plan de travail ne la lâchant pas du regard.
Je le savais et le sentais nous étions souvent pris pour un couple, on échangeait des regards qui n’aidaient pas forcément aux personnes étrangère à nos proches à comprendre ce qu’on était pour l’un et l’autre. Je ne savais pas moi-même ce que nous étions, alors un inconnu n’était point capable de donner la bonne relation à notre sujet. Ami, ami proche sans doute, je n’en étais point sûr. Compliqué pour moi l’un des acteurs principal de cette situation de choisir ce qu’on était. Peut-être n’étions pas des amis après tout cela ne faisait qu’un mois, elle était d’abord ma patiente. Alors, je ne me préoccupais que très peu de l’avis des autres sur nous. On en arrivait au moment que la jeune femme devait détester, celui d’expliquer sa journée et de finir par dire qu’elle n’était pas sortie ou encore qu’elle n’était pas allée bien loin. Je n’aimais pas ça, je sais que ce qu’elle a vécu était horrible, mais s’enfermer n’allait pas réellement l’aider. Je la regardais soufflant sans lui faire comprendre que je n’aimais que très peu sa petite réponse. Sortir ce n’était pas simplement mettre les pieds dans un parc qui jonchait notre rue donc l’appartement où nous vivions. « Maya ! » J’ étais un peu énervé à force de remuer la situation dans ma tête. Maya ne devait pas rester enfermer ici et encore moins en étant enceinte elle avait besoin de voir du monde et de respire l’air frais de la ville. Je ne pouvais pas non plus lui hurler dessus c’était pour cela que mon ton ne possédais aucune pointe d’énervement. Elle n’avait pas besoin de ça et j’allais devoir remédier à cette envie de ne pas sortir dehors. « Tu le sais, je te l’ai dit il faut que tu sortes de cet appartement s’il te plait. Rester ici n’est pas une bonne chose pour toi où cet enfant à venir. Je me doute que ce n’est pas génial, mais il le faut. » Je baissais la tête sur le dernier mot de ma phrase réfléchissant à une idée pour l’aider, je n’aidais que très peu en étant pas là la journée, mais je ne pouvais pas faire autrement. J’eus une petite idée d’où ce petit sourire se positionnant sur mon visage. « Demain je rentre vers deux heures, on sort ensemble, je ne connais pas encore le lieu, mais on verra ça après. Et je ferais à manger d’accord ? » Je la regardai en souriant déposant mes mains sur son visage après mettre approché d’elle. Maya continuait de vouloir me laisser entrer dans mon lit, mais je ne pouvais pas m’allonger avec elle par peur de l’effrayer, je savais que je n’allais pas la violer, malgré qu’elle me plaisait énormément, ce n’était pas mon truc les viols. « J’aime bien l’idée que tu me bottes le cul jusqu’à la fin de ma vie, on fait un pari de celui qui craque le premier et qui lâche l’affaire ? » Je me mettais à rire en la regardant les yeux déposant ma main sur mon torse après avoir quitté sa joue. Je la regardais soufflant un peu en souriant. « Écoutes tu ne discutes pas tu es l’invité et donc je te laisse ce maudit lit et je garde le canapé. Pour les filles ne t’en fais pas . »
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