02141 Cambridge V.2
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache
64.99 € 129.99 €
Voir le deal
anipassion.com

Partagez
 

 The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Bienvenue à Cambridge,Ellen Y. Duncan-Redford Date d'inscription : 19/01/2013
Messages : 36
Ellen Y. Duncan-Redford

MessageSujet: The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen   The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen EmptyMar 22 Jan - 0:11

Ellen Yolande Duncan-Redford
OPTIMISTICS SPLEENERS NIGHTHAWKS STUDENTS







Nom ⊱Duncan, le nom de mon père. Le nom que je porte depuis ma naissance à mon plus grand désespoir. Et Redford, le nom de celui que j'aime. Prénom(s) ⊱ Ellen, je ne sais pas pourquoi. Et Yolande encore moins ! Âge ⊱ Vingt-deux ans et toutes mes dents ! Date et lieu de naissance ⊱ Vingt mai 1993 à Toulouse, en France Études/métier ⊱ Institutrice pour des p'tits bouts de six ans Statut ⊱ ... Milieu social ⊱ Moyen

Oh you, sexy bastard ! ⊱ Maintenant, c'est à toi ! En quelques lignes, décris nous le caractère de ton personnage, ses petites habitudes, ses manies... Bref, on veut tout savoir ! Pour ceux qui choississent le groupe students, c'est le moment de nous dire le choix de la confrérie (voir ici) et pourquoi celle-ci en particulier. Bonne chance !

To build a home« Lights will guide you home »





❝Chapter One❞
Petite fille, à quoi tu rêves devant ton siècle qui se lève.
Petite fille, à quoi tu penses entre un flash et deux pas de danse.

Je suis née par un beau jour du mois de mai, le vingt plus précisément, de l’année 1991. Je venais de faire vivre un calvaire à ma pauvre mère pendant près de dix heures. Apparemment je n’étais pas bien pressée de sortir pour découvrir le monde, et quand on le voit il n’y a pas de quoi s’étonner. La quiétude et la chaleur du ventre maternel est peut-être l’endroit le plus parfait au monde, un endroit où on ne vous juge pas, où l’on est bien. Mais que voulez-vous on ne peut y rester éternellement ! Ma mère était seule dans la salle de travail, mon géniteur n’avait pas daigné l’accompagner, préférant se rendre à l’université de Toulouse II le Mirail où il était maître de conférences en littérature anglophone médiévale. Voilà une première preuve du manque d’intérêt que manifeste mon géniteur à mon égard depuis mon premier jour. Ma mère me disait que c’était parce qu’il avait une importante réunion mais je n’y ai jamais cru, mon géniteur ne m’aimait pas tout comme il n’aimait pas ma mère. Leur mariage reposait sur l’amour de ma mère, rien de plus ni de moins. Ils se sont rencontrés à la fac, mon géniteur était le professeur de ma mère et cette dernière en est tombée follement amoureuse. Flatté d’attirer l’attention d’une de ses étudiantes, Max Duncan a épousé Maryline Dubois âgée de dix-neuf ans. Je suis née un an après leur union. J’ignore si je ne correspondais pas aux attentes de mon géniteur ou alors qu’il n’était vraiment pas fait pour être père mais il n’avait vraiment que faire de moi. C’est donc ma mère qui m’a élevée seule avec un époux absent, il partait souvent pour des séminaires un peu partout en France et en Europe. Américain, il était diplômé de la très prestigieuse université d’Harvard autant dire que c’était une pointure ! Très jeune, ma mère me mit en contact de la musique et de la littérature, elle prenait soin tous les soirs de me lire un livre avant de dormir, elle commença par du Maupassant, voulant à tout prix me familiariser avec les mots le plus tôt possible. Tout comme je fus bercée par les plus grands compositeurs : Bach, Beethoven, Chopin, Debussy, Tchaïkovski et bien d’autres. Je ne remercierai jamais assez ma mère d’avoir fait ça, de m’avoir si tôt ouvert l’esprit alors même que j’étais incapable de tout comprendre. Mais grâce à elle, les mots sont devenus mes amis, j’ai appris qu’un mot n’est pas simplement qu’un ensemble de lettres formant un son. Non c’est aussi une vie, une émotion capable des plus belles choses comme des plus horribles. Par le pouvoir d’un mot on peut bâtir un monde tout comme le détruire. Je pensais enfant, que les mots pouvaient tout faire, qu’ils pouvaient apporter du réconfort en toutes circonstances, mais j’appris bien plus tard que ce n’était pas le cas, qu’il arrivait que les mots soient impuissants ou pas assez forts. Je débutai le violon à l’âge de trois ans sous les encouragements de ma mère qui ne demandait que cela. Je me suis de suite révélée douée pour la musique, si bien qu’un an après avoir commencé le violon j’appris le piano. Je me souviens du vieux piano que nous possédions à l’époque, il venait d’un marché aux puces, les touches étaient un peu abîmées, usagées on voyait qu’il avait déjà bien vécu. Le bois qui devait être sombre dans sa jeunesse s’était éclairci. Sûrement tombé entre les mains de quelques hippies, l’instrument était décoré de larges fleurs de toutes les couleurs, il était coloré, sentait bon le vieux bois il traînait derrière lui un passé passionnant. Je l’adorais cet objet, rien que le regarder me plongeait dans un autre univers où personne ne pouvait y avoir accès. Il est hélas parti je ne sais où lorsque mon père reçu un poste très intéressant à Miami et il nous embarqua ma mère et moi avec lui. J’avais cinq ans.

Changer de ville pour un enfant est parfois difficile, mais changer de pays l’est beaucoup plus ! Je me suis tout d’un coup retrouvée loin de ma famille maternelle, de la ville où j’étais née et de la langue que je parlais. Car quand bien même mon père est américain, je ne le voyais que si rarement que l’anglais je ne l’entendais qu’à la télé, ma mère parlant uniquement le français. Au début, ma mère a tenté de persuader mon père de m’inscrire dans une école française, en vain. Je me suis donc retrouvée au milieu de petits américains qui se moquèrent longuement de ma difficulté à me faire comprendre et de mon accent. Pourtant, j’ai redoublé d’effort et j’ai rapidement maîtrisé l’anglais, mais cet accent français, lui, ne me quittait pas et il ne m’a toujours pas quitté. La vie américaine est foncièrement différente de celle en France, le quartier où nous vivions à Miami n’avait rien à voir à celui de Toulouse : adieu les maisons toulousaines en briques rouges, aux portails en fer forgé vert. Bonjour banlieue aux maisons impeccables, aux pelouses irréprochables et aux palissades blanches. Je n’avais pas beaucoup d’amis à part Anthony, mon voisin et Aaliyah. Très timide et renfermée, je ne me mêlais pas trop aux autres enfants, préférant lire ou faire de la musique plutôt que de parler avec les autres. Ma mère pensait qu’à Miami, mon père se montrerait plus présent et endosserait son rôle de père et d’époux, non. Rien ne changea, il continua à rentrer tard le soir ou pas du tout, à voyager un peu partout et à m’ignorer une fois à la maison. J’ai longuement essayé de le rendre fière, d’avoir un regard, un mot de sa part. Mais cela ne servait à rien, mes efforts étaient inutiles il passait devant moi sans me regarder, un peu comme si je n’existais pas. De ce fait, j’ai développé une haine sans limite pour cet homme que l’on dit être mon père. Non, il n’est que mon géniteur, pas mon père. A mon plus grand soulagement et après des années de souffrance, ma mère décida qu’il était temps de divorcer et obtient ma garde sans le moindre problème. Mon père s’envola pour je ne sais quelle destination tandis qu’avec ma mère nous restâmes à Miami deux ans de plus avant de partir pour Washington, j’avais douze ans.

A Washington, notre vie changea pas mal. Nous ne vivions plus dans l’une de ces maisons de banlieue mais dans un tout petit appartement en ville. Ma mère n’ayant jamais terminé ses études, peina à trouver un emploi stable, se contentant la plupart du temps de jobs sans intérêts. Malgré le manque d’argent, je n’ai jamais manqué de rien car elle se tuait à la tâche pour ça. Elle me payait mes cours de musique qui revenaient très chers. Il faut dire que je pratiquais quatre instruments à cet âge-là : violon, piano, flûte traversière et violoncelle. Le collège ne fut pas une période des plus heureuses, je n’avais pas d’amis et certaines filles de ma classe avaient décidé de faire de moi leur bouc-émissaire. Elles m’enfermaient dans des placards, me volaient mes affaires dans les vestiaires, me frappaient avec les ballons en sport, m’humiliaient sans arrêts. Mais jamais je ne me suis plainte, pas même à ma mère. Je n’ai jamais compris pourquoi leur choix s’était porté sur moi, je n’avais pourtant rien qui me différenciait des autres. Malgré ces problèmes à l'école, j’avais la chance d’avoir le meilleur ami possible et imaginable : Hadès. Plus âgé que moi, il était un peu comme ce grand frère que je n’avais jamais pu avoir. Il m’accompagnait en cours et il m’attendait pour que nous rentrions ensemble. Je crois que sans lui, ma vie aurait largement plus triste. Puis, il était toujours drôle, à faire des blagues et à m’embêter. Seulement, un évènement imprévu vint tout perturber. Du jour au lendemain, mon meilleur ami se retrouva plongé dans un profond coma, j’avais treize ans et je venais de perdre une des personnes les plus importantes de ma vie… A partir de ce moment là, j’ai passé des heures à l’hôpital, à le veiller… Du côté de ma famille, j’étais heureuse de voir ma mère s’épanouir auprès d’un autre homme : Karl. Je ne le remercierai jamais assez d’avoir en quelque sorte sauvé ma mère. Elle qui croyait ne plus pouvoir aimer a retrouvé l’amour auprès d’un homme formidable ! Et possédant une prestigieuse maison d’édition, il soulagea ma mère en payant mes cours de musique ainsi que mon inscription dans un lycée catholique privé très bien coté. Nous déménageâmes dans une jolie maison quelques jours avant mon entrée au lycée Saint Jeanne de Chantale. J’avais quatorze ans.

❝Chapter Two❞
She lives in a fairy tale, somewhere too far for us to find.


A quatorze ans, notre vie prend souvent une tournure différente : on entre au lycée. Enfin lorsque l’on habite aux Etats-Unis. Alors que mes cousins vivant en France étaient encore au collège, moi je mettais les pieds dans la cour des grands. Je dois avouer que j’étais intimidée lorsque je suis entrée dans le grand bâtiment de pierres blanches, la longue allée bordée de chênes et aussi l’uniforme bleu imposé me mettaient mal à l’aise. Je n’espérais qu’une chose : bien m’intégrer et me faire rapidement des amis. Mais c’était sans compter ma grande timidité et mon manque cruel de confiance en moi. Je ne parvenais pas à aller vers les autres, et personne ne venait vraiment vers moi dans la classe. Bien heureusement, j’ai intégré les clubs de musique et de littérature, là-bas je m’y fis quelques copines, je n’en demandais finalement pas plus. Pourtant, il y a une personne qui me tapa à l’œil : Lucas. Ce garçon était sûrement le plus mystérieux et le plus renfermé que j’avais vu dans toute ma vie ! Il me fascinait, je n’arrivais pas à m’empêcher de l’épier en cachette. Quand il passait près de moi, je sentais à chaque fois mon cœur bondir dans ma poitrine. Le seul cours où nous étions tous deux assis côtes à côtes c’était la physique ; la matière de prédilection de Lucas. Je me rendis rapidement compte que j’étais tombée amoureuse de ce garçon sans même lui avoir adressé la parole une seule fois. Je n’y parvenais pas, et j’avais peur, peur de me prendre une veste, de devoir essuyer un refus. Alors à la place de lui parler, je me contentais de l’épier discrètement derrière mes livres, comme une petite souris. C’est peut-être pathétique, mais j’avais vraiment peur. J’ai bien essayé de prendre mon courage à deux mains, mais impossible. Je n’arrivais pas à le confronter, à lui parler sans bafouiller ou rougir comme une pivoine. Alors je me suis tu. J’avais quinze ans.






VIOLET HILL/JU'
THE OLD KING IS DEAD LONG LIVE THE KING ! AND DREAMED OF PARA-PARA-PARADISE EVERY TIME SHE CLOSED HER EYES ! Bref, moi c'est Ju' ou Violet Hill, mon p'tit pseudo. J'ai dix-neufs printemps & j'suis trop BOOONNE ! Sinon, j'tiens à dire LONG LIVE COLDPLAY ! & pis Cambridge hein ! Oh et TOUS A POIL ET ON S'CARESSE !



Dernière édition par Ellen Y. Duncan-Redford le Mer 23 Jan - 15:55, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Cambridge,Loucian Caldin Date d'inscription : 30/12/2012
Messages : 64
Loucian Caldin

MessageSujet: Re: The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen   The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen EmptyMar 22 Jan - 22:02

Pfiou ce titre, tu veux ma mort The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen 1590304184
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Cambridge,Ellen Y. Duncan-Redford Date d'inscription : 19/01/2013
Messages : 36
Ellen Y. Duncan-Redford

MessageSujet: Re: The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen   The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen EmptyMer 23 Jan - 1:48

C'titre, il est parfait pour Ellen ! :face:
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Cambridge,A. Matthew Leprieult Date d'inscription : 23/01/2013
Messages : 6
A. Matthew Leprieult

MessageSujet: Re: The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen   The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen EmptyMer 23 Jan - 2:01

T'AS LES BOULES ! T'AS LES GLANDES, YOLANDE ! *o*

The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen 49888801
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Cambridge,Ellen Y. Duncan-Redford Date d'inscription : 19/01/2013
Messages : 36
Ellen Y. Duncan-Redford

MessageSujet: Re: The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen   The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen EmptyMer 23 Jan - 2:02

GNEEEEE !
T'es trop conne des fois, mais j't'aime quand même The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen 621203263
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Cambridge,Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen   The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» The tears come streaming down your face, when you lose something you can't replace. ✖ Ellen

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
02141 Cambridge V.2 :: ADMINISTRATION, SECOND :: Présentations. :: Fiches terminées.-