Bienvenue à Cambridge,Liam Scott Date d'inscription : 04/02/2013
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  |  Sujet: Frères d'Armes - le retour Ven 8 Fév - 16:24 | |
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Hélias & Liam.
Frères d'Armes
Après une semaine de travail acharné au bar qui regorgeait de clients je goûtai enfin à mon premier jour de repos, et je profitai de ma journée pour me dépenser au basket. J'aimais beaucoup faire du sport, c'était à mes yeux le seul remède à tout problème et particulièrement ma seule échappatoire à mon esprit trop déchiré par ces souvenirs. Je n'aimais pas vraiment me mélanger à la population, et bien qu'avoir fait la connaissance de cette charmante Aaliyah me parut divertissant, j'évitai au maximum les gens par ma froideur. Franchement, il fallait être lucide, qui voulait faire la connaissance d'un meurtrier ? Je ne semblais visiblement pas prêt à affronter les chimères des autres s'ils apprenaient la vérité à mon sujet. Je venais enfin de débarquer dans une ville où mon nom ne faisait pas les gros titres des journaux, où j'incarnais encore un homme étranger à la vie et aux coutumes de ses habitants. Je désirais uniquement jouir de ce nouveau statut.
La sueur qui ruisselait sur mon torse, la respiration prononcée, je courais sur ce terrain, la balle en main dribblant inlassablement jusqu'au panier avant de la laisser s'envoler au sommet.
Je répétai sans cesse ces gestes jusqu'à ce que fatigue s'en suive. Les muscles indéniablement lourds et étirés, je laissai la balle rebondir sur le sol froid du terrain pour accourir sur la petite table qui décorait le lieu, où j'y avait déposé ma bouteille d'eau. Je la débouchai avec envie et l'ingurgitai avec un plaisir inexplicable. J'étais épuisé, et si pressé de quitter cet endroit pour me me lover dans mon lit pour le reste de la journée. Je saisis mon sac puis l'installai sur la table afin d'y ranger mes affaires, quand soudain je fus interpellé par quelqu'un qui venait pas là. Le premier réflexe fut de jeter un coup d'oeil. En effet, il y avait ce jeune homme qui venait tout juste d'arriver sur place. Je supposai alors qu'il voulait prendre ma place et se perdre dans une folie sportive. Par conséquent, je ne lui laissai pas le temps de me demander quoique ce soit et déclarai calmement:
Ne vous en faite pas, je m'en vais, le jeune homme me sourit gentiment, et quant à moi, j'essayais de remballer mes affaires au plus vite.
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